Cette voie empierrée faisant office de cale occasionnellement, servait en priorité aux maraîchers pour accéder à la grève avec chevaux et charrettes pour extraire la marne. Jusqu'en 1933, les Grévassins marchaient sur les grèves, à marée basse pour se rendre d'un point à un autre. Lorsque la mer atteignait les maisons, ils empruntaient des "sentes" ou chemins situés en hauteur à travers champs. Le terme "rampe" est clairement identifiée comme une appellation locale. Nous avons repéré quatre cales le long de la digue, de forme et de dimensions comparables, réalisées avec des pierres d'origine différente : la cale de Bourienne, devant l'impasse du même nom la cale de Ruzé-Bréha, du nom du ruisseau, qui passse par le canal d'écoulement et l'ouverture de la vanne, près de la Coquinet (terre de grève) les deux cales en amont et en aval de Boutdeville A partir de 1905, le Petit Train circulait le long de la digue qui le protégeait de la mer. Un wagonnet prenait la "terre de grève" à la Coquinet, pour descendre ensuite à la gare.
Dossier d’œuvre architecture IA22001248
| Réalisé par
- inventaire préliminaire, Langueux
Cale, dite rampe de Bourienne, les Grèves (Langueux)
Œuvre recensée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Langueux
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Commune
Langueux
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Lieu-dit
les Grèves
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Cadastre
Domaine public maritime
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Dénominationscale
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Précision dénominationCale ou rampe des grèves de Langueux
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AppellationsRampe de Bourienne
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 20e siècle
Cette cale ou rampe empierrée est constituée de pierres grossièrement taillées en grès, granite, et schiste jointoyées avec du ciment. Elle est par endroit recouverte de dalles de schiste. Elle mesure 15 mètres de long pour 8 mètres de largeur et une hauteur maximum de 100 cm, pour 40 cm au plus bas.
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Murs
- grès
- granite
- brique
- ciment
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Plansplan symétrique
-
Mesures
- l : 2 500
- h : 800
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà étudier
Les cales ou "rampes" de la digue des grèves mériteraient d'être désenvasées et parfois rejointoyées pour conserver la maçonnerie en bon état et permettre éventuellement leur utilisation à des fins d'observation de la vie de la baie.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
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- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
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Date(s) d'enquête :
2003;
Date(s) de rédaction :
2003
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers