A l'origine, cette digue en pierre (appelée dans la tradition orale digue des Graviers) était constituée par un talus en terre, d'origine naturelle, en prolongement du sillon Saint-Jean, protégé par un cordon de galets : la mer ne pouvant pas à cet endroit submerger la digue originelle, en faisait le tour et submergeait le lieu dit "sous le gué au comte", actuellement protégé par la grande digue de Pissoison. La digue actuelle été construite à la fin des années 1950 avec des aides publiques, pour le compte du syndicat des digues, créé en 1935, avec le soutien de la commune d´Hillion. C´est l´ingénieur Turcat de la Direction de l´Agriculture qui en a exécuté le plan. il a suggéré l´utilisation de pavés en granite de la rue Saint-Guillaume de Saint-Brieuc (mis en vente publique) comme matériaux de gros oeuvre. La digue a été réalisée par les maçons Cornillet et Duval, en plusieurs tranches de travaux. Elle a été renforcée dans ses extrémités en 1979, après les tempêtes. Le chemin qui la borde côté terre est privée, sans droit de passage. Une allée charretière, dans la grève, parallèle à la guide permet les charroies. Selon certains témoignages, une digue en pierre, par sa masse plus meuble et ronde (convexe) n'amortit pas la houle de la même façon qu'une digue en pierre, qui offre des aspérités et fait mur. La digue actuelle de forme convexe se termine avec un décrochement à chaque extrémité. Elle n'a pas été endommagée par les tempêtes depuis sa construction. La digue est située à l'emplacement des parcelles n° 2655 et 2657 du Terrier du Penthièvre (non mentionnée) et des parcelles n° 178 et 179 du cadastre napoléonien de 1812. Elle prolonge le sillon Saint-Jean cadastré sur les parcelles n° 167 et 168.
- inventaire préliminaire, Hillion
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Langueux
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Commune
Hillion
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Lieu-dit
les Graviers
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Cadastre
1959
D4 740, 741
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Dénominationsdigue
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AppellationsDigue des Graviers
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 20e siècle
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Auteur(s)
- Auteur : ingénieur attribution par tradition orale
Digue en pierre longue de 180 m et haute de 2 m, avec une forme de V courbe et très évasée. La forme verticale de la digue est corrigée par un fléchissement de l´ensemble du mur et de son soubassement qui suit une déclinaison en pente douce vers la grève (comme une étrave inversée). Les matériaux utilisés sont des blocs ou pavés de granite, jointoyés par du ciment. Le chapeau plat de la digue est lui même recouvert de ciment La digue actuelle se termine avec un décrochement à chaque extrémité. Une ligne d'enrochements, parallèle à la digue et se prolongeant vers le sillon Saint-Jean, amortit la houle d'ouest.
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Murs
- granite
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Mesures
- l : 18 000
- h : 200
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cette digue en pierre, remarquable par sa qualité architecturale, son plan et sa forme représente un exemple d'ouvrage de défense contre la mer. Exemple unique sur la commune.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Documents audio
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PRIGENT, Guy. Témoignage audio : Ernest Gaillard. Hillion, 2003.
Témoignage audio. -
PRIGENT, Guy. Témoignage audio Jean-Yves Cabaret : les digues et polders de Pissoison. Hillion, 2003.
Témoignage audio