Le Sillon Saint-Jean serait à l'origine un cordon dunaire naturel (de sable et de galets), qui protégeait une partie des marais de Pissoison, et obligeait la mer à faire le tour de cet obstacle, situé plus haut que les terrains qu´il défendait contre la marée. Il a été enroché après les tempêtes de la 2e moitié du 20e siècle, consécutivement aux premiers enrochements de la digue des Graviers. Ce Sillon a été extrêmement important pour la défense des terres cultivées des marais et de la ferme Pissoison. Il est signalé dans le Terrier du Penthièvre comme «Sillon en friches » et "La prée du Sillon" sur les parcelles n° 2653 et 2654. Il est prolongé par la digue en pierre des Graviers, qui se continue elle même par la grande digue en terre de Pissoison. Ce dispositif de digues successives forme un rempart continu de défense contre la mer. Les herbus qui le bordent côté mer n'ont jamais été utilisés pour le pacage des animaux. Le sillon borde le lieu dit "le placître" (un endroit avec de l'herbe), où se trouve un panneau d'interprétation de la baie d'Yffiniac.