Dossier d’œuvre architecture IA22002115 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Pléneuf-Val-André
Manoir du Vauclair (Pléneuf-Val-André)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Pléneuf-Val-André
  • Commune Pléneuf-Val-André
  • Lieu-dit le Vauclair
  • Adresse chemin du Vauclair
  • Cadastre 1811 A 475, 477, 478 ; 1846 A4 778, 779, 780, 781 ; 2003 A 172 à 176
  • Dénominations
    manoir
  • Appellations
    Le Vauclair
  • Parties constituantes non étudiées
    portail, mur de clôture, fournil, colombier, vivier, édifice agricole

Manoir datant de la 1ère moitié du 16ème siècle et remanié au 19ème siècle : la lucarne ornée d'une archivolte et d'un blason est un remontage moderne. Les seigneurs du Vauclair exerçaient droit de haute justice à Pléneuf. Il a appartenu, selon Henri Frotier de la Messelière, aux familles de la Motte d'Orfeil (15ème et 16ème siècles), Coligny (16ème siècle), Rieux et Rosmadec (17ème et 18ème siècles), Keraly (18ème siècle). Les seigneurs disposaient d'un droit de foire à la chapelle Saint-Jacques en Saint-Alban depuis 1436 (droit accordé à Guyon de la Motte par le duc Jean V), d'un droit de sépulture, d'enfeux, de tombeaux et d'armoirie avec prééminence de bancs. Fournil datant probablement du 18ème siècle. Parties agricoles et bâtiments datant de la 2ème moitié du 19ème siècle. Présence d'un colombier disparu à la fin du 18ème siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 19e siècle

Manoir de plan rectangulaire allongé, simple en profondeur, à deux pièces par étage (plan binaire) séparées par un mur de refend montant de fond en comble, à comble à haut surcroît, construit en granite. Tour d'escalier postérieure hors-oeuvre coiffée d'un toit conique. La façade antérieure présente une lucarne à appui saillant mouluré et gâble ornés d'un écusson et de léopards (?), ainsi qu'une porte en plein cintre chanfreiné et un oculus circulaire éclairant le comble à surcroît à gauche. Les rampants du pignon sud sont également ornés de crochets. Deux bâtiments de plan massé, à comble à surcroît et toit en croupe, sont disposés de part et d'autre du portail d'entrée de la cour. Fournil de plan rectangulaire massé, en rez-de-chaussée, construit en grès, granite et poudingue. Le manoir disposait également d'un colombier à quatre tours (plan quadrilobé) construit sur le même modèle que celui du Vaujoyeux.

  • Murs
    • granite
    • grès
    • poudingue
    • brique
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée, rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit conique
    • croupe
    • pignon découvert
  • Typologies
    manoir de plan binaire, à tour d'escalier postérieure
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier

Les éléments de décor suggèrent une construction au cours de la 1ère moitié du 16ème siècle. L'étude est souhaitable.

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor : 4 num 1/13.

    Numplan 2, section A, feuille unique
  • AD Côtes-d'Armor : 4 num 1/25.

    Numplan 5, section A, 4ème feuille

Bibliographie

  • FROTIER DE LA MESSELIERE, Henri. Au coeur du Penthièvre : Lamballe - Jugon - Moncontour - Turnegoët. Saint-Brieuc : Les Presses Bretonnes, 1951.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 166
  • GUIGOT, André. Pléneuf-Val-André depuis la nuit des temps. Tome I : de la préhistoire à 1789. Condé-sur-Noireau : Imprimerie Corlet, 1985.

    p. 60-64
  • JOLY, E. Une paroisse de l'évêché de Saint-Brieuc : Pléneuf sous l'Ancien Régime. Pléneuf : E. Joly, 1937.

    p. 44-46
  • LA MOTTE ROUGE, Daniel de. Châtellenie de Lamballe. Vieilles demeures et vieilles gens. Hénansal : Daniel de la Motte-Rouge, 1977.

    VOIR

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003