La cale des vallées a été construite en 1917 par l'entrepreneur Jacques Cardin de Pléneuf, mais nous n'avons trouvé aucun document (plan) la concernant. Elle a pu servir de cale pour les charrettes qui allaient prendre du sable et de la marne (au lieu de l'extraction qui se faisait habituellement sur la plage de Saint-Symphorien avant l'avènement du balnéaire) sur cette plage et pour les pêcheurs à pied qui allaient relever leurs filets dans la pêcherie de Rouinvy. La route des Vallées a été construite entre 1898 et 1903, pour permettre aux cultivateurs de venir enlever leur précieux engrais de la grève au lieu et place de la plage de Saint-Symphorien, réservée aux baigneurs. Cette route a été financée par la commune et les recettes d'une tombola organisée par le syndicat des propriétaires, ainsi que par un emprunt auprès de la caisse nationale des retraites. Cette route s'ouvre sur les vallées et plages de Nantois, qui se développent en arc de cercle jusque la Ville-Berneuf. On peut découvrir de ses hauteurs la pointe de la Linguare à l'ouest avec l'îlot du Verdelet, le rocher du Haut-Guen devant soi et à l'est le Cap d'Erquy. Ces grèves sont sillonnées de pêcheries ou écluses et les pêcheurs de mulets au pouillot sont encore aujourd'hui perchés sur les pointes des rochers. Le rocher de Nantois appelé "Pillet" fait face au massif forestier conduisant au château du même nom, ancien repaire des Chouans pendant la Révolution.
- inventaire préliminaire, Pléneuf-Val-André
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Pléneuf-Val-André
-
Commune
Pléneuf-Val-André
-
Lieu-dit
les Vallées
-
Cadastre
Domaine public maritime
-
Dénominationscale
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1917, daté par tradition orale
La cale des Vallées donne accès à la plage ou grève du même nom. Elle est parallèle à la ligne de côte de la falaise dont elle s'éloigne progressivement, en suivant une légère courbe vers le large. Cette cale longue de 100 mètres et large de 6 mètres, avec une hauteur maximum de 4 mètres à sa base, a une forme ondulatoire, pour amortir les effets de la houle. Elle a pu servir de quai, mais aujourd'hui une rambarde en fer ne favoriserait pas l'accostage des bateaux. Elle dispose à sa base d'un contrefort, qui renforce son assise contre les coups de butoir de la mer et d'un muret de 50 cm de hauteur sur son côté sud. La cale est construite en pierres de granite maçonnées avec un parement de pierres et de galets. Elle est en bon état de conservation.
-
Murs
- granite
- grès
-
État de conservationbon état
-
Statut de la propriétépropriété publique
-
Intérêt de l'œuvreà étudier
Histoire du quai à étudier.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor