Dossier d’œuvre architecture IA22001782 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Pléneuf-Val-André
Milieu rural et Domaine Public Maritime (Pléneuf-Val-André)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Pléneuf-Val-André
  • Commune Pléneuf-Val-André
  • Lieu-dit Bien-y-Vient, la Caderie, Cargré, le Cloître, la Croix des Landes, la Croix Verte, le Gros-Tertre, l' Hôtel des Landes, la Maison Neuve, Nantois, le Péhouët, les Rues, Saint-Mathurin, la Ville-Nihon, la Ville-Coquen
  • Dénominations
    écart
  • Parties constituantes non étudiées
    château, manoir, maison, ferme, hangar agricole, voie ferrée, mur de clôture, blockhaus, pont, vanne, chapelle, installation aquicole, croix monumentale

Au sein d´un corpus constitué de 32 oeuvres, on signalera tout particulièrement, pour des raisons d'ancienneté :

- la croix de Péhouët, dont le décor à arcatures trilobées suggère une datation ancienne (15ème siècle) [fig. 1] ;

- le manoir de la Ville-Nihon, daté du 16ème siècle, caractérisé par la présence d´un pigeonnier sur tour d´escalier [fig. 2] ;

- le château de Nantois [fig. 3], daté de la 2e moitié du 17ème siècle, représentatif des manoirs du Penthièvre construits à cette époque ;

- deux logis-étables mitoyens situés au lieu-dit « le Fraîche » [fig. 4], construits en 1716 et 1758 ;

- la chapelle Saint-Mathurin, construite en 1753 [fig. 5].

Plusieurs édifices relevant de l´architecture domestique et agricole du 19ème siècle méritent également d´être signalés en raison de leur état de conservation et de leur typologie. Ils témoignent de la diversité des formes architecturales adoptées par les populations à cette époque :

- Maison située au lieu-dit « la Maison Neuve » (1808) [fig. 6] ;

- Maison située au lieu-dit « le Fraîche » (milieu du 19ème siècle) [fig. 7] ;

- Maison située au lieu-dit « le Tertre » (1840) [fig. 8] ;

- Maison située au lieu-dit « l´Hôtel des Landes » (2e moitié du 19ème siècle) [fig. 9] ;

- Maison située au lieu-dit « la Ville-Coquen » (4e quart du 19ème siècle) [fig. 10].

Toujours au chapitre de l´architecture domestique, on notera la présence de deux édifices à la « Ville-Berneuf » et au « Cloître ». Construite de 1856 à 1858, en grès rose et poudingue d´Erquy, par Mathurin Le Gal La Salle, ancien conseiller général et député des Côtes-du-Nord, la maison de la Ville-Berneuf s´inscrit dans la lignée des hôtels urbains particuliers français du 19ème siècle [fig. 11]. Quant au château du Cloître [fig. 12], édifié vers 1850 par Armand-Pierre Juloux, puis acquis en 1860 par l´un des promoteurs de la station balnéaire, le comte Louis-Charles d´Aubert, il apparaît par son plan et par la régularité du parti adopté comme un élément inspiré de l´architecture classique.

On remarquera enfin la présence d´un mur de clôture en grès au lieu-dit « Bien-y-Vient » [fig. 13]. Qualifié de mur de clôture en palis - la technique dite du palis consiste à utiliser des dalles peu épaisses dressées verticalement en alignement -, cet élément architectural pourrait revêtir un intérêt secondaire s´il n´était pas l´unique vestige d´une technique de mise en oeuvre du grès autrefois très certainement répandue à Pléneuf pour la construction de clôtures de champs, voire probablement de cloisons intérieures.

La chronologie des oeuvres repérées s´étend du 15ème siècle à la 1ère moitié du 20ème siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003
Articulation des dossiers
Contient
Fait partie de