Vers 1890, Pierre Lucas ouvre l'ardoisière de Moulin-Lande, au lieu-dit du même nom. Il exploite un puits souterrainement et emploie une trentaine d'ouvriers. Il modernise l'exploitation avec l'achat de deux machines pour la découpe de l'ardoise.
En 1909, l'ardoisière est reprise par Pierre-Louis Henry et Pierre André. Ils collaborent jusqu'en 1914, date à laquelle la famille André 1911.
A partir de 1914, la famille André devient seule exploitante mais elle garde le nom "André-Henry" pour l'ardoisière. A la mort de M. André en mai 1914, Philomène, sa femme mais aussi sœur de Pierre-Louis Henry, reprend l'affaire. Ses enfant lui succéderont.
La reconstruction après la première Guerre Mondiale relance la production: de nouvelles chambres sont ouvertes et de nouvelles embauches sont faites.
Dans les années 1920, quatre chambres sont crées dans le puits le plus ancien, mais une seule est exploitée au vu de la mauvaise qualité des autres.
Dans les années 1930, le puits de la Prairie, en bas de l'exploitation est de très bonne qualité, on y exploite quatre chambres de grandes dimensions. Ce puits atteindra 180 mètres de profondeur.
Le puits de Kergonan sera relié par des galeries souterraines aux deux de Moulin-Lande, désormais nommés le puits du Milieu et le puits de la Prairie.
En 1934, le surveillant de fond François treussard meurt après avoir reçu un bloc sur la tête.
En 1974, l'ardoisière de Moulin-Lande devient une SARL, sous la direction d'Yvon Barazer, petit-fils de Pierre-Louis Henry. Il est l'actuel propriétaire du site.
L'ardoisière ferme en 1984 et ouvre de nouveau en 1988. Elle ferme finalement en 2000. Depuis, M. Barazer exploite les déchets de schiste restés sur le site pour en faire du paillage.