En 1921, Pierre Nicolas ouvre une ardoisière au lieu-dit : Pont de Tohou à Plévin. Il exploite certainement la même veine que l'ardoisière voisine de Tohou. Il emploie 46 ouvriers et deux puits sont creusés à 65 mètres de distance l'un de l'autre. Ils sont d'une profondeur de 30 mètres et à ce niveau une galerie est creusée pour relier les deux puits.
En 1924, trois chambres sont exploitées en descendant dans le puits de l'ouest, pendant que le puits de l'est continue d'être foncé.
En 1926, la production mensuelle d'ardoise est de 50 000 à 60 000 grands modèles et de 100 000 à 120 000 pour les modèles inférieurs.
En 1927, dans le puits de l'ouest, une quatrième chambre est exploitée vers l'ouest en remontant. L'ardoisière possède deux appareils à vapeur. Puis ce puits est abandonné. Le fonçage du puits de l'est se poursuit à 75 mètres de profondeur. Dans le côté est du puits, une galerie est foncée jusqu'à une chambre de 20 mètres de long. La galerie est poursuivie pour l'ouverture d'une seconde chambre, exploitée en remontant. Dans le même temps, une chambre est ouverte dans la paroi ouest.
En 1929, Pierre Nicolas meurt et sa veuve prend sa suite. Les mineurs exploitent alors la première chambre à l'est et celle de l'ouest. La deuxième de la paroi est a révélé du schiste de mauvaise qualité.
Dans la première moitié des années 1930, la production élevée est de 80 000 à 100 000 ardoises de grands modèles et de 150 000 à 200 000 ardoises diverses par mois. Mme Veuve Nicolas a du mal à écouler le stock. Elle arrête les travaux le 17 février 1932.
Vers 1936-1937, M. Henry reprend l'ardoisière de Pont de Tohou. Il embauche 68 carriers et 44 fendeurs. Le travail se poursuit dans la chambre est, uniquement.
La date de fermeture définitive est inconnue.