Dossier d’œuvre architecture IA22132152 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes du Haut Trégor
Maison, 8 place du Martray (La Roche-Derrien fusionnée en La Roche-Jaudy en 2019)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Schéma de cohérence territoriale du Trégor - Roche-Derrien (La)
  • Commune La Roche-Jaudy
  • Lieu-dit Roche-Derrien (La)
  • Adresse 8 place du Martray
  • Cadastre AC 01 439
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de La Roche-Derrien
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, dépendance, cidrerie

La maison sise 8 place du Martray, dite la Maison rouge, est l'une des plus anciennes maisons de La Roche-Derrien. Malgré quelques remaniements, son état de conservation, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, en fait un précieux témoin de l'architecture urbaine des 15e et 16e siècles dans le Haut Trégor : façade à pans de bois marquée par le style de Guingamp ; présence d'un plan moins commun à l'époque avec abandon du plan en profondeur médiéval ; tour d'escalier sur façade arrière ; plafonds à poutres et solives, cheminées et portes en place.

Maison construite à la fin du 15e siècle sur la place du Martray. La façade entièrement en bois n'a pas permis de conserver le rez-de-chaussée d'origine, refait à la fin du 19e siècle comme les grandes fenêtres percées dans le pan de bois entre les petites fenêtres gothiques bouchées. Une extension est construite vers le milieu du 19e siècle contre la façade sud et vient englober la tour d'escalier.

La famille Savidan aménage une cidrerie dans la cour arrière sud à la fin du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 15e siècle
    • Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle
  • Dates

Maison à pans de bois, à mur gouttereau en façade principale sur rue. Les deux étages carrés sont desservis par une tourelle d'escalier en hors oeuvre de plan carré, accolée sur la façade arrière. Seule la façade principale sur la place est en pans de bois, les autres murs sont en pierre. Cette dernière présente une composition horizontale influencée par celles des façades en pans de bois de Guingamp : rythmée par la répétitivité rapprochée des poteaux d'huisserie et des fenêtres gothiques dites "fenêtres-triforium" (aujourd'hui bouchées) et la multiplicité des contreventements en croix de Saint-André.

Les étages sont construits en encorbellement au-dessus du rez-de-chaussée. Chaque niveau était, à l'origine, divisé en deux unités dotées chacune d'une cheminée sur pignon : actuellement pièce unique, le rez-de-chaussée était divisé par un couloir établi dans l'axe de l'entrée et de la porte de la tour ; le deuxième étage a conservé sa cloison. Seules les cheminées du pignon ouest sont conservées aux étages. La tour d'escalier est actuellement englobée dans une extension tardive construite contre la façade arrière sud. Plusieurs dépendances dont une cidrerie occupent la cour arrière.

  • Murs
    • bois pan de bois
    • schiste moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie

Bibliographie

  • LELOUP, Daniel. La maison urbaine en Trégor aux 15e et 16e siècles. Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection "Art et Société", 1996, 226 p.

Documents figurés

  • 3 P 269/1 Fonds du cadastre ancien. Tableau d'assemblage et plans parcellaires de la commune de La Roche-Derrien, 1836

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 3 P 269/1
  • Collection photographique particulière Georges Le Fell

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014