• enquête thématique régionale, Inventaire des ardoisières du Centre Bretagne
Ardoisière de Ménez-Trémez (Plévin)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Maison du patrimoine de Locarn

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Maël-Carhaix
  • Commune Plévin
  • Lieu-dit Trémez
  • Dénominations
    ardoisière
  • Destinations
    ensemble d'industrie extractive

Vers 1875-1877, un exploitant inconnu exploite une ardoisière à ciel ouvert à cet endroit. Il arrête les travaux quelques temps plus tard et remblaye totalement l'excavation.

En 1885, Jean Quéret, meunier au moulin de Krann décide d'exploiter une carrière souterraine sur ce même terrain qu'il loue à M. Le Sance de Toullancoat. Les travaux sont dirigés par le contremaître Jean Le Bras. L'excavation est à mi-hauteur sur le flanc du coteau et forme une sorte de grotte.

Le maire porte plainte car M. Quéret ne respecterait pas les mesures de sécurité et exploiterait sans méthode. L'ouvrier Louis Maréchal y a été blessé par un bloc de schiste qui lui est tombé sur la cuisse. L'ardoisière, déclarée très dangereuse par le Service des Mines, doit fermer.

Une seconde excavation est ouverte et exploitée à ciel ouvert au pied du même coteau.

En 1947, un puits rectangulaire est foncé sur 16 mètres de profondeur, dans une ancienne carrière à ciel ouvert à Trémez par M. Le Bourhis. Près de là, un autre puits en entonnoir est foncé à Roz-an-Goff. Il mesure 10 mètres de profondeur et est exploité par M. Corvellec.

En 1964, Georges Guillou qui exploitait des carrières à Kérivin, vint s'installer ici.

Le site du puits de Trémez est réouvert en 1968 pour la production d’ardoises rustiques par la société des Ardoisières de Plévin, sous la direction de M. Guillou puis de M. Dantec. Elle continue d’être exploitée encore de nos jours sous la direction d’Yves Guyomarc’h, sous le nom « Ardoise rustique de Bretagne ».

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 20e siècle

L'ardoisière de Ménez-Trémez se compose aujourd'hui de deux grandes excavations à ciel ouvert, toujours exploitées. Elles sont précédés par un petit bâtiment ouvert, qui sert pour d'abri pour le fendeur et pour le stockage des ardoises. L'ensemble du site est environné de déchets d'ardoise, plus ou moins récents, certains étant recouverts par la végétation. Ces derniers datent probablement des premiers temps de l'exploitation.

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor ; 8 S 11 : Industrie minérale et métallurgie.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 8 S 11
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse