• enquête thématique régionale, Inventaire des ardoisières du Centre Bretagne
Ardoisière de Ros-Couédic (Caurel)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Basse-Bretagne - Mûr-de-Bretagne
  • Commune Caurel
  • Lieu-dit
  • Dénominations
    ardoisière
  • Appellations
    Roz-Couédic, Roch-Couédic, Roux-Couédic
  • Destinations
    ensemble d'industrie extractive

Nous ne connaissons pas la date exacte de l'ouverture de l'ardoisière de Ros-Couédic, mais en 1870, elle est exploitée par trois frères de la famille Lecapitaine, dont Mathurin Joseph Lecapitaine. Le terrain leur appartient mais il doit être partagé puisque sur cette même parcelle se trouve l'ardoisière du Pouldu et la famille Le Denmat.

Ils emploient quinze ouvriers au fond et une trentaine de fendeurs. Le puits a une forme rectangulaire de 25 mètres de long sur 6 mètres de large et 18 mètres de profondeur. Un escalier en pierre a été aménagé sur la paroi sud. L'épuisement de l'eau se fait grâce à une pompe manuelle. En 1871, il ne reste que sept ouvriers et elle est sur le point d'être abandonnée.

En 1881, l'ardoisière de Roz-Couédic est exploitée par les frères Thomas, sur une parcelle appartenant à la veuve de M. Le Peltier. L'excavation est formée d'un puits inclinée de 30 mètres de profondeur, qui se sépare au fond en quatre chambres. Une galerie d'écoulement de 100 mètres permet d'accéder au milieu du puits. Une machine à vapeur établie à l'intérieur de la carrière fait monter l'eau jusqu'au niveau de cette galerie pour l'y évacuer. Cette machine rend l'air peu respirable. Le 31 mars 1881, la machine est détruite par un éboulement.

En 1895, l'ardoisière passe aux mains d'Adrien Le Peltier. En 1899, la carrière est exploitée par MM. Le Peltier et Corre. Puis de 1899 à 1904, elle est exploitée par MM. Jouan et Cie.

En 1902, l'ardoisière emploie trois ouvriers au fond et onze au jour, dans une foncée de 40 mètres.

De 1904 au 1er janvier 1905, elle est exploitée par M. Étienne Martail. La carrière souterraine est désormais accessible par le tunnel d'évacuation. Non loin de là, une carrière à ciel ouvert est aussi exploitée à environ 10 mètres de profondeur par Jean Mapihan, Mathurin Daniel et Mathurin Chamy.

Du 1er janvier 1905 à 1910, elle est sous la direction de M. Étienne Thomas. L'ardoisière se compose toujours de deux exploitations, souterraine et à ciel ouvert. Le puits est remonté à 20 mètres de profondeur et on y accède par une descenderie inclinée. Il est abandonné peu après par peur de la montée des eaux venant des anciens travaux.

En 1913, l'ardoisière de Ros-Couédic est exploitée par M. Bourdain (ou Bourdoin), avec un ensemble de trois excavations.

Il n'y a pas de trace de fermeture dans les archives mais l'ardoisière a du fermer avant la mise en eau du lac de Guerlédan en 1924, puisqu'elle se situe actuellement sous ses eaux.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle, 1ère moitié 20e siècle , (incertitude), , (détruit)

L'ardoisière de Ros-Couédic présentait à la fin de son exploitation, dans les années 1910 : deux puits et une excavation à ciel ouvert. Ils se situaient sur une parcelle, partagée avec l'ardoisière du Pouldu (parcelle 274 de la section C), près du canal de Nantes à Brest.

Cette ardoisière se trouve aujourd'hui noyée sous les eaux du lac de Guerlédan.

  • Typologies
    Ardoisière de type souterraine ; Ardoisière à ciel ouvert
  • État de conservation
    détruit

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor ; S Suppl. 248

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : S Suppl. 248
  • AD Côtes-d'Armor ; S Suppl. 247

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : S Suppl. 247
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014