Le lieu-dit de Pont-Dom-Jean a accueilli quelques carrières de moyenne importance et assez anciennes. Dès le XVIe siècle, des ardoises auraient été extraites à cet endroit.
Au XIXe siècle, une carrière à Pont-Dom-Jean est citée dans les archives: la carrière de M. Le Coq. C'est une carrière à ciel ouvert, exploitée par Joachim Le Coq dès 1868. Elle se situait près d'un moulin à eau. Un accident mortel s'y est produit le 1er février 1869: trois ouvriers ont été tués et trois autres ont été blessés suite à un éboulement. L'exploitant a été reconnu coupable d'homicide involontaire par imprudence. Cette condamnation a choqué les autres patrons-carriers qui ont dès lors peur de la responsabilité qui pèse sur eux. Ils menacent même de fermer leur carrière: celles-ci font vivre 267 ouvriers dans le canton de Mûr à l'époque.
En 1870, la carrière se compose de deux excavations contiguës, qui ont été ouvertes au sud de l'ancienne. Un escalier en pierre permettait de descendre au fond de la carrière en s'appuyant sur les parois sud et est.
En 1871, elles atteignent 14 mètres de profondeur. L'eau particulièrement présente ici, est extraite à l'aide de seaux, vidés dans un réservoir et pompé par une pompe Letestu. A cette date, la carrière est toujours exploitée par M. Le Coq sur un terrain appartenant à M. de Kerenflech. En 1877, elle est abandonnée alors qu'elle atteint 25 mètres de profondeur.
Une autre ardoisière est citée à Pont-Dom-Jean: l'ardoisière du M. Audren. Elle lui appartenait en 1869 et était située assez proche de la précédente. Un éboulement s'est produit aussi ici en 1869.