En 1871, l'ardoisière de Trégnanton appartient à Jean-louis Thomas. L'entrée est tournée vers l'ouest, elle est horizontale pendant 10 mètres et le sol s'incline ensuite jusqu'à un escalier. La partie la plus profonde est immergée de plusieurs mètres. Huit ouvriers sont employés ici.
En 1877, l'ardoisière appartient à M. Durand-Vaugaron, lorsqu'un éboulement se produit en janvier. Douze ouvriers y étaient occupés, une masse s'est détaché et a enfoui de nombreux outils. Il n'y a eu aucun blessé.
En 1897, Mme Groigno, veuve de Jean-Marie Thomas ouvre une galerie souterraine sur la parcelle 396 de la section E, nommée Caur-ar-voisinel.
En 1899, Mme Veuve Thomas ouvre une nouvelle carrière à Trégnanton, à environ 50 mètres à l'est du tunnel de l'ancienne. Il s'agit très certainement de la carrière de Toul-Raden.
Le 27 février 1900, Louis Guidard meurt après la chute d'un bloc. Il travaillait dans une ancienne excavation peu profonde.
En 1903, Trégnanton accueille plusieurs exploitations, exploitées par Étienne Thomas. La première est une ardoisière souterraine de 70 mètres de profondeur et la seconde est une ardoisière à ciel ouvert de 5 mètres de large sur 6 mètres de long.
Toul-Raden
La parcelle a donc accueilli au moins trois exploitations différentes : Trégnanton, Toul-Raden, Chambre du voisin.