En 1877, il existait déjà une carrière à Notheret ayant 12 mètres de profondeur. En 1894, près de ce village se trouvent quatre carrières. Elles sont ouvertes sur le flanc d'un coteau assez escarpé, au bord du Blavet.
La premièreUne des ardoisières de Notheret, exploitée par M. Lucas en 1894. est exploitée par Pierre Lucas, Mathurin Chamu et Auguste Nagard. Elle se compose d'une tranchée donnant accès à une galerie souterraine. En décembre 1894, Pierre Lucas exploite seul.
La secondeUne des ardoisières de Notheret, exploitée par MM. Nagard, Gicquel, Le Fur, Morvan et Chamu en 1894. est exploitée par Auguste Nagard, Mathurin et Jean Gicquel, Mathurin Le Fur, Pierre Morvan et Mathurin Chamu. Ce dernier loue le terrain à François Louis Goueffic. Une tranchée à ciel ouvert donne accès à une galerie souterraine qui a environ 14 mètres de longueur. L'entrée est surmontée d'un mur en pierres sèches d'environ 8 mètres de haut. La galerie s'élargit et forme une chambre de 3 mètres de large et de 6 mètres de hauteur. En juillet 1894 eut lieu un éboulement qui emprisonna deux ouvriers, qui furent finalement sauvés. Un autre éboulement se produisit la même année, ce qui rend la carrière instable.
En 1895, le maire s'inquiétant de la sécurité dans les carrières, a demandé l'intervention du service des Mines. Selon lui, les exploitants n'ont pas pris les mesures nécessaires suite à l'éboulement du 21 juillet 1894.
Les deux autres carrières sont exploitées par M. Chamu sur un terrain appartenant à M. de Rochechouart. Elles sont ouvertes en 1894 et sont exploitées à ciel ouvert. L'une a environ 6 mètres de longueur sur 0,80 mètres de large et 7 mètres de profondeur. L'autre carrière mesure 5 mètres de long, 1,40 mètres de large et 6 mètres de profondeur.
L'ardoisière de Notheret est exploitée à ciel ouvert jusqu'en 1951, date de reprise des travaux souterrains. L'exploitation prit fin vers 1973.