Dossier d’œuvre architecture IA22133678 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine lié à l’histoire toilière du Quillio
Maison de marchand de toiles, La Perrière (Le Quillio)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Uzel - Uzel
  • Commune Le Quillio
  • Lieu-dit La Perrière
  • Précisions
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    lavoir

L'activité de La Perrière est orientée vers le blanchiment de la toile. La maison du marchand occupe le centre de l'écart. Le plan du cadastre ancien de 1828 signale quatre lavoirs, dont un subsiste à 60 mètres au nord de la maison de marchand. D'autres éléments liés au blanchiment de la toile sont signalés dans les états de section et sur le plan cadastral ancien : quatre "étendoirs" - parcelles pour étendre les toiles - (section B1, parcelles 108,136, 144, 157) et une buanderie dite "blanchisserie d'ahaut" (parcelle 145), aujourd'hui disparue. Une seule maison de blanchisseurs est conservée.

La maison est édifiée pour un marchand de toiles en 1736 (date portée sur une fenêtre), peut-être par la famille Eouzan des Perrières. En 1819, la maison est prolongée à l'est par un petit bâtiment à pièce unique. L'ensemble figure sur le cadastre de 1828 (section B1, parcelle 146), signalée comme la propriété de Jacques Lemarchand qui habite la commune de La Ferrière. L'appentis postérieur est profondément remanié au 20e siècle. Les aménagements intérieurs d'origine ont disparu ainsi que la dépendance qui se trouvait dans la cour.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 18e siècle
    • Secondaire : 1er quart 19e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1736, porte la date
    • 1819, porte la date

La maison présente une mise en oeuvre alternée en pierre de taille de granite et de schiste. Son élévation est ordonnancée, à trois travées, avec une niche à Vierge sur culot placée entre deux fenêtres de l'étage. Le rez-de-chaussée et l'étage donnaient à l'origine sur l'appentis postérieur. Un logis secondaire en rez-de-chaussée, à pièce unique, est construit en alignement à l'est, en adoptant une mise en oeuvre alternée comparable à celle du logis principal, quoique moins soignée.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • schiste pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Typologies
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2024