Dossier d’œuvre architecture IA29000624 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Clohars-Carnoët
Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix, le Pouldu (Clohars-Carnoët)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimperlé - Quimperlé
  • Commune Clohars-Carnoët
  • Lieu-dit le Pouldu
  • Adresse rue du philosophe Alain
  • Cadastre 1993 AL 71
  • Dénominations
    chapelle
  • Vocables
    Saint-Maudez, Notre-Dame-de-la-Paix
  • Parties constituantes non étudiées
    enclos, calvaire, monument

La chapelle date de la 1ère moitié du 16e siècle, à l'exception du choeur dont les arcades remontent à la seconde moitié du 15e siècle. A l'origine dédiée à saint Maudez, elle provient d'un village éponyme de Nizon, aujourd'hui commune de Pont-Aven. Elle a été remontée en 1957 par l'architecte Pierre Brunerie, de Quimperlé, à la demande du chanoine Cotten, recteur de la paroisse de Clohars-Carnoët, avec le concours de la famille Le Nestour. Les trois autels et le dallage du choeur proviennent de la chapelle Saint-Herbot, commune de Le Trévoux, tout comme le socle du calvaire dont la partie supérieure, exécutée vers 1959, est l'oeuvre d'un sculpteur local, Boureau. Un monument commémoratif en forme de pierres gravées rappelle les noms de peintres célèbres ayant séjourné au Pouldu.

Edifice de plan rectangulaire avec nef aveugle flanquée de deux bas-côtés de faible hauteur. Petite sacristie dans l'angle nord-ouest. Chevet plat percé de trois baies à réseaux flamboyants. Deux baies des bas-côtés à réseaux en forme de fleur de lis. Calvaire figurant le Christ en croix entouré de la Vierge et de saint Jean.

  • Murs
    • granite
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
  • Typologies
    clocher cornouaillais
  • État de conservation
    reconstruit à l'identique
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • Christ en croix
    • Vierge
    • saint Jean
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1962/07/12
  • Référence MH

Le déplacement d´un monument dans sa totalité est un phénomène rare dans le Finistère. Il résulte ici d´une initiative privée visant à créer un lieu de culte dans une station balnéaire qui en était dépourvu. Le vocable d'origine, saint Maudez, n'a pu être conservé à cause de l'existence d'une chapelle du même nom dans la commune. Le parti architectural et le décor de cet édifice se comparent à un grand nombre d'édifices religieux construits dans la première moitié du 16e siècle dans le sud du département.

Bibliographie

  • CASTEL, Yves-Pascal. Atlas des croix et calvaires du Finistère. Société archéologique du Finistère, 1980, Quimper, p. 51-53.

  • COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 65
  • Le Patrimoine des communes du Finistère (Collection Le Patrimoine des Communes de France). Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1998, t. I.

    p. 1332
  • INVENTAIRE GENERAL DES MONUMENTS ET DES RICHESSES ARTISTIQUES DE LA FRANCE. Région Bretagne. Quimperlé et son canton. Images du Patrimoine , n° 217, Rennes, 2002.

    p. 32
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2002