En 1746, l'architecte Jean-Baptiste Duhamel et le maître charpentier Joseph Péron se rendent, en tant qu'experts, sur les lieux, mais on ignore s'ils sont à l'origine de projets de construction ou de transformation. Le moulin désigné comme "milin Canne an Nôte" figure sur le cadastre de 1812. Le bâtiment abritait, sous le même toit, l'habitation et les mécanismes (disparu), dont une roue horizontale intérieure. Il a été réhabilité dans les années 1960, tout comme l'environnement végétal (plantations de sapins) et hydraulique (remise en état du bassin de retenue, chutes d'eau). Selon information orale, le domaine avait été acquis par un marchand de vin originaire de Bordeaux qui, en 1921, fait construire, à plusieurs centaines de mètres au nord du moulin, une maison d'habitation, sans doute d'après un projet d'architecte. La chute du ruisseau alimentait, en contrebas, une piscine en ciment. La construction de plan circulaire située au sud de la maison d'habitation, sur un promontoire rocheux et aujourd'hui boisé, pourrait correspondre soit à la réplique d'un moulin à vent, soit à un château d'eau mis en place dans les années 1920.