La comparaison entre le cadastre de 1813 et celui de 1994 révèle une évolution particulière : en 1813, trois noyaux éloignés les uns des autres s'ouvrent sur un vide central, marqué 'vague' par le géomètre ; ils correspondant à un espace villageois commun, vraisemblablement destiné au travaux agricole communs (battage). Desservies par un système de chemins dont le tracé est resté intact, les fermes sont entourées d'un parcellaire assez large qui sera, par la suite, fortement morcelé, notamment dans la partie nord-est, à l'orgine dépourvue de toute construction. C'est durant la 2e moitié du 19e siècle que la partie centrale sera entièrement lotie en vue de l''installation de nouveaux logis formant souvent des alignements avec leurs parties agricoles. Une petite chapelle dédiée à Sainte-Anne (17e ou 18e siècle ?), fort délabrée en 1969, n'existe plus ; elle était probablement, avec le logis 4, l'élément le plus ancien connu. Six logis ou ensembles de logis parfois associés à des dépendances, ont été repérés. Logis 1 : vers 1900. Logis 2 : daté 1890. Un alignement de logis et étables : fin 19e siècle. Logis 3 : 19e siècle. Logis 4 : 16e et 19e siècle. Logis 5 : 19e siècle.