Il est possible que le site ait été occupé dès l´époque de Vauban. La batterie de Pont-Scorff est signalée de façon certaine à partir de 1811. Elle permet la défense de la baie de Roscanvel. Elle est armée de 4 pièces de 19 centimètres modèle 1870 et dotée de traverses-abris après 1870. La batterie est ensuite abandonnée.
- enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine maritime de Crozon Roscanvel Camaret Clohars-Carnoët Larmor-Plage et Sené
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne - Crozon
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Commune
Roscanvel
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Lieu-dit
Pont-Scorff
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Cadastre
AD 201, 202
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Dénominationsbatterie
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Secondaire : 4e quart 19e siècle
Les différentes pièces d'artillerie sont totalement envahies par la végétation et difficiles à deviner.
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État de conservationdésaffecté, envahi par la végétation, vestiges
Données complémentaires architecture PATMAR
- REFC
- THPA Défense militaire des côtes
- PROJ
- MENA
- PMEN
- DREC jamais cité
- AVIS
- INGP intérêt de mémoire
- PING Cet ouvrage montre l'importance du site dans la défense du goulet de Brest.
- RECO Cette batterie reste d´intérêt mineur par rapport à d´autres sites de la presqu´île de Quélern. Elle pourrait néanmoins être intégrée à un circuit des fortifications de cette presqu´île (terrestre ou éventuellement maritime, même si la batterie est peu visible depuis la rade). Plus largement, il conviendrait de proposer une vision cohérente et élargie de l´intérêt stratégique de la presqu´île de Quélern. La plupart des héritages pris isolément ne possèdent pas un intérêt historique majeur, mais c´est l´association de ces différents éléments échelonnés tout le long de la côte de la presqu´île qui prend sens.
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Statut de la propriétépropriété de l'Etat
- (c) Laboratoire GÉOMER, UMR LETG 6554 - CNRS
- (c) Laboratoire GÉOMER, UMR LETG 6554 - CNRS
- (c) Laboratoire GÉOMER, UMR LETG 6554 - CNRS
- (c) Laboratoire GÉOMER, UMR LETG 6554 - CNRS
Bibliographie
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TRUTTMANN, Philippe. Architecture miliataire. In La presqu´île de Crozon, L. Calvez (dir. par), Paris : Nouvelle Librairie de France, 1975.
p. 345-362