Au début du 19e siècle, aucune infrastructure portuaire ne semble exister à Doëlan, alors seulement habité par quelques familles de pêcheurs qui vivent du produit de leur pêche. En 1820, M. de Kernabat fait bâtir un établissement de salaison de poissons sur la rive gauche de l´anse qui forme le port, un peu en aval de la petite anse de Kersimon, située sur l´autre rive. Comme le port naturel de Doëlan est constitué d´une côte escarpée, il fait construire vers 1825 un quai surélevé desservi par deux cales. Les installations sont mises à la disposition du public et les habitants du lieu vont les dénommer par le nom de leur constructeur. En février 1922, Mme Richard, propriétaire du quai, déclare l´abandonner à l´Etat sans contrepartie. Dans un rapport des Ponts-et-Chaussées, l´ingénieur précise que c´est « l´ouvrage le plus utilisé avec le quai Peyron... et avec la construction du chemin, il tombe dans le domaine public ». L´état de ce quai à la structure en pierres sèches réclame des travaux de réfection de ses maçonneries, lancés vers 1927. Selon l´ingénieur des Ponts-et-Chaussées de l´époque, « c´est là que se fait la plupart des ventes de poissons car c´est le seul quai desservi directement par une route » (construction de la route en 1902). Aujourd´hui, ce quai est intégré dans la servitude de la route départementale qu´il soutient. Aujourd´hui, le quai est intégré dans la servitude de la route départementale qu´il soutient.