• inventaire topographique, Dinéault
Le bourg de Dinéault
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique - Châteaulin
  • Commune Dinéault
  • Adresse Bourg

Le bourg, visible de loin, s´élève au coeur du territoire communal, sur une crête dominée, à l´ouest, par le massif du Ménez-Hom. Les éléments bâtis les plus anciens remontent aux 16e et 17e siècles et concernent essentiellement le patrimoine religieux (église, calvaire, croix de Guilly). Le cadastre de 1848 affiche une structure en étoile faiblement construite avec, au centre, l´église entourée du cimetière et, au nord, l´emprise de l´ancien presbytère et une croix. Une fontaine de dévotion dédiée à sainte Marie-Madeleine, patronne de la paroisse, existait à peu de distance, au nord du bourg ; sa superstructure datée de 1764 a été remontée au nord-est de l'église. L´urbanisation demeure faible jusqu´à la fin du 19e siècle, avant de se développer, d´une manière linéaire, le long des voies de communication (rue du Chap, rue de la Tour d'Auvergne). Deux écoles publiques et une école privée s´installent à la fin du 19e et au début du 20e siècle à la périphérie, le presbytère est reconstruit en 1901. La translation du cimetière est achevée en 1933, entraînant la création d´une petite place au sud de l´église. En 1931, sur les 1795 habitants de la commune, 500 résident au bourg. La présence d´exploitations agricoles à proximité du centre perdure jusqu´au 20e siècle, par exemple à Rulan, hameau à l´origine isolé (parcelle 396, logis daté 1828). L´architecture civile se caractérise, à quelques exceptions près, par des réalisations standardisées de la seconde moitié du 19e siècle, avec des logis à étage, parfois à boutique en rez-de-chaussée et façades à trois travées. La mise en oeuvre de la kersantite pour les baies s´observe pour un certain nombre de maisons (rue du Chap) alors que l´emploi de la brique, présent en milieu urbain dès les années 1860, reste minoritaire (rue de la Tour d´Auvergne). De l´architecture de l´entre-deux-guerres subsistent quelques édifices conformes aux plans types et aux modèles proposés dans des catalogues à destination des entrepreneurs en bâtiment. C´est notamment le cas de quatre maisons qui partagent des caractéristiques communes : plan en rez-de-chaussée, toit à croupe et baie centrale en forme de pignon éclairant les combles. Deux de ces maisons, dont une datée 1930, se situent dans le quartier de Ty Huré, une au 4, rue de la Tour d´Auvergne (datée 1927) et une au 32, rue du Chap, cette dernière disposant, comme d´autres maisons du bourg, d´une citerne adossée au pignon. En raison de la proximité avec Châteaulin, deux lotissements importants ont vu le jour entre les années 1970 et aujourd´hui ; le premier fait la jonction, à l´est, avec le hameau de Guilly, le second (cité de la Madeleine, cité de Saint-Dispar, cité du Ménez-Hom), plus important, s´étend au sud-est entre les deux routes menant au centre bourg.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
    • Secondaire : 16e siècle
    • Secondaire : 17e siècle
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales du Finistère, 3 P 47 (cadastre de 1848).

    Archives départementales du Finistère : 3 P 47
  • Archives départementales du Finistère. 2 O 347 (écoles, 1853-1925).

    Archives départementales du Finistère : 2 O 347
  • Archives départementales du Finistère. 2 O 349 (construction du cimetière, 1930-1933).

    Archives départementales du Finistère : 2 O 349
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009