Dossier d’œuvre architecture IA29004437 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Dinéault
Calvaire (Dinéault)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique - Châteaulin
  • Commune Dinéault
  • Adresse Bourg : enclos de l'église paroissiale

Les parties les plus anciennes de ce calvaire remontent au milieu ou à la seconde moitié du 16e siècle (statues géminées de saint Pierre et saint Jean, statues géminées de saint Sébastien et de la Vierge, groupe de la Vierge de Pitié et saint évêque). L'ensemble a été modifié et complété entre 1648 et 1650 (dates portées sur le socle et le fût), à l'initiative de A. Le Bullier et L. Garo, sans doute des fabriciens dont les noms sont gravés sur le socle et le fût. A cette époque semble remonter le couronnement de la croix figurant le Christ en croix (ouest) et le Christ souffrant (est), sculptures provenant de l'atelier de Roland Doré, de Landerneau. La traverse est datée 1696 et porte les noms de I. Horellou, fabricien et M. Kauden (Keraudren ?), recteur ; de cette période dateraient également les statues de sainte Marie-Madeleine et saint Jean posées sur le socle.

Réalisation en kersantite, à l'exception du soubassement, en granite. Table d'offrande adossée à la face ouest du soubassement. Socle, face ouest : sainte Marie-Madeleine, saint Jean, moine (saint François d'Assise ?). Elévation ouest : Vierge, évêque, Marie-Madeleine, saint Jean, Christ en croix, anges recuillant le sang du Christ dans un calice. Socle, face est : sainte Face. Elévation est : saint Pierre, saint Sébastien, groupe de la Vierge de Pitié, Christ souffrant.

  • Murs
    • kersantite
    • granite
  • État de conservation
    remanié, bon état
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • Christ en croix
    • Sainte-Face
    • saint Jean
    • saint Sébastien
    • Vierge
    • saint Pierre
    • Christ souffrant
    • calice
    • Vierge de pitié
  • Mesures
    • h : 560
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Cette composition de qualité témoigne de la conservation d'éléments du 16e siècle lors d'un renouveau un siècle plus tard. L'apport de Roland Doré ou de son atelier au milieu du 17e siècle demeure limité et intervient sans doute suite à la perte du couronnement initial.

Bibliographie

  • CASTEL, Yves-Pascal. Atlas des croix et calvaires du Finistère. Société archéologique du Finistère, 1980, Quimper, p. 65-67.

Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009