L’église paroissiale Notre-Dame de Bonne-Nouvelle aurait été construite au 16e siècle à l’emplacement d’un prieuré établi par les moines de Landévennec au 11e siècle. Située en bord de rivière, en limite de grève, elle était entourée d’un cimetière jusqu’en 1884.
Selon André Mussat « Le chantier venu édifier la façade de Rumengol mena parallèlement la construction tout à fait similaire de l’église voisine de l’Hôpital-Camfrout ». La façade ouest de l’église de l’Hôpital-Camfrout présente en effet de grande similitude avec celle de Notre-Dame de Rumengol au Faou.
Les Vicomtes du Faou, dont un écusson est présent sur la façade ouest, sont les contributeurs de l’église dont les travaux débutent vers 1537. Le massif occidental développe un décor Renaissance ; décor repris lors de la construction du porche sud en 1611. L’utilisation du kersanton a permis de réaliser des ornements d’une très grande finesse. De nombreux blasons, muet pour la plupart, sont répertoriés autant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’église.
La sacristie, ajoutée en 1734, porte l’inscription : MATHURINLEBRISFABRIQUE : Mathurin Le Bris, président du conseil de fabrique, mort le 21/10/1764 à 72 ans. Le bras sud du transept, en pierre de taille de Logonna, est édifié en 1736. Les fonts baptismaux portent la date de 1792.
Un incendie détruit la couverture de l’église la nuit du 11 au 12 février 1825. En 1873 les travaux de la façade occidentale terminent le dôme de la tourelle de l’escalier extérieur et la balustrade de la galerie des cloches. Les cloches ont été fondues en 1845 et 1850 par Alphonse Viel, fondeur à Brest. Un projet d’agrandissement de l’église paroissiale est réalisé vers 1866. Profitant de la modification récente de l'environnement de l'église, création des quais, déplacement du cimetière, la façade nord devait recevoir deux chapelles.
Une partie de ces projets n'a été réalisé qu'un siècle plus tard : un arc plein cintre a été créé dans le bas de la nef ouvrant le bas-côté nord (taillé en 1915, placé en 1970).
Les vitraux ont été réalisés par Auguste Talbouret (1955) et l’atelier Le Bihan de Quimper (1965-1967).
Chargée d'études d'Inventaire