Dossier d’œuvre architecture IA29005697 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Châteaulin
Quartier du Pont-neuf (Châteaulin)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique - Châteaulin
  • Commune Châteaulin
  • Dénominations
    quartier
  • Parties constituantes non étudiées
    rue, maison, lotissement

Le quartier dit du Pont-neuf tire son nom du pont ferroviaire construit 1906. Le tracé de la ligne reliant les gares de Châteaulin-ville à Châteaulin-Embranchement passait par l'actuelle rue des Templiers. Le quartier peut être délimité au sud-est par le quai Alba, nommé quai du Pont-neuf jusqu'en 1948, au nord par l'actuel parking Leclerc ou, anciennement quartier de l'Usine, et à l'ouest par la rue des templiers et l'ancien pont ferroviaire.

C'est dans ce quartier, proche de la gare, que vers 1942, des baraques furent construites pour héberger les travailleurs nord-africains employés au déchargement des matériaux utilisés pour la construction du mur de l'Atlantique. En 1946, suite à la délibération du 24 mars de la même année, le camp de prisonniers de guerre allemands est dissous, laissant les baraques et une grande superficie de terrain vide. Une des baraques est affectée à la cantine scolaire. Après destruction des baraques, deux usines se sont implantées sur ces terrains : l'une pour l'usine Larzul, construite en 1946, l'autre pour la fabrication et la vente de vinaigre, de moutarde, conserves et condiments, La Grande vinaigrerie nantaise (1949).

Composé des rues Neuve, Laënnec et Brizeux, ce quartier présente un développement urbain hétérogène où implantation du bâti et types architecturaux sont variés.

Les cartes postales prises entre 1906 (après la construction du pont) et 1930 (date de construction approximative des maisons de type pavillonnaire), montre l'évolution urbaine et le changement de fonction de ce quartier, passant d'un usage artisanal et industriel à une fonction dédiée à l'habitat.

La rue Neuve, dont on perçoit que le tracé a été perturbé par la construction du viaduc, possède le bâti le plus ancien (fin 19e siècle). L'actuel n°8-10 est une maison bourgeoise du milieu du 19e siècle dont l'intérêt est malheureusement caché par la densité du bâti.

La rue Laënnec, dont le bâti est postérieur à 1906, présente un alignement de maisons de type ternaire orienté sud-ouest ; les façades postérieures donnent sur la rue.

La rue Brizeux, lotie pour l'essentiel dans les années 1920-1930, présente des maisons de type ternaire et de type pavillonnaire (avec fronton triangulaire en façade principale) dont certaines possèdent un rez-de-chaussée surélevé.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013