Le logis seigneurial ayant disparu lors d'un incendie dans les années 1880, il ne reste du manoir de Kerben qu'un corps de bâtiments annexes, ayant vraisemblablement la fonction de logis de ferme, et qui comportent un niveau au rez-de-chaussée et un niveau de combles aménagés.
Ce logis offre une façade en pierre de taille de moyen appareil aux assises régulières. Elle est rythmée par cinq baies : trois fenêtres et deux portes. Les fenêtres ne comportent pas de décors particuliers excepté un chanfrein à angle droit sur le linteau. En revanche, les deux portes sont surmontées d'arcs en anse de panier, avec sur chacune une moulure en accolade sur les linteaux, se poursuivant par un chanfrein sur les jambages. Les trois pierres constituant l'arc en anse de panier comportent une inscription : le nom de Guillaume et la date de 1667. La porte la plus à anse de panier comportent une inscription : le nom de Guillaume et la date de 1667.
A l'intérieur se trouve une cheminée monumentale, occupant quasiment la largeur de la pièce principale, qui ne comporte pas d'ornement.
Au dessus du rez-de-chaussée se trouve un niveau de combles accessible par un escalier en bois postérieur à la construction du bâtiment. La charpente n'est plus visible car cachée derrière un revêtement de plâtre.
L'arrière du bâtiment est appareillé en moellons.
En dehors de ce logis de ferme, on trouve à Kerben une grange et d'autres bâtiments du XIXe siècle, appareillés en moellons de pierres et en brique et couverts d'ardoise qui n'ont pas été étudiés. On notera toutefois les pierres de taills et l'encadrement de porte, cintré et chanfreiné sur une étable. La provenance des ces pierres n'a pas été établie, mais la possibilité d'un remploi n'est pas à exclure.