Construit au XVIIIe siècle, Ar Maner Coz apparaît sur la cadastre Napoléonien, mais sans toponyme. Il est situé à proximité du bourg de Penhars et était entouré de champs avant que l'urbanisation de Penhars ne se développe.
Il reste de ce manoir un enclos, aujourd'hui divisé en plusieurs parcelles, matérialisé par un mur de clôture assez haut.
La partie du logis est séparée du reste par un mur de clôture, rythmé de piles en bossage, sur lequel s'adosse un puits à margelle carrée.
Le logis est maçonné de moellons de pierre, recouverts d'un crépis. De plan rectangulaire, il s'élève sur trois niveaux : un rez-de-chaussée, un étage et un niveau de combles. L'ensemble est couvert d'ardoise et encadré par deux souches de cheminées portées par les deux pignons.
La façade principale est ordonnancée en cinq travées matérialisée par des ouvertures cintrées. Au rez-de-chaussée on trouve de part et d'autre d'une porte centrale deux fenêtres. A l'étage, les baies sont situées dans l'alignement des ouvertures du rez-de-chaussée. Les combles sont éclairées par trois lucarnes cintrées dont les piédroits se terminent pas des ailerons sculptés. Ces trois lucarnes sont des restaurations à l'identique des lucarnes d'origine, qui avaient été ôtées dans les années 1950.
A l'intérieur, en face de l'entrée se trouve un escalier rampe sur rampe en bois qui mène jusqu'aux combles, cet escalier est récent, il est venu remplacer un escalier semblable en châtaigner, plus ancien. Les distributions intérieures ont été modifiées au cours du temps. Il ne reste de contemporain à la période de construction que les plafonds de poutres et solives.
L'arrière du bâtiment, également crépis, comprend une adjonction du XXe siècle.
Un muret de clôture sépare le logis du reste des terres, qui devaient servir de lieu d'élevage ou de potager. Aujourd'hui cet espace est divisé en plusieurs parcelles où sont construites des maisons contemporaines. Dans le muret ouest, sur lequel est adossé le puits, on trouve, à droite de celui-ci, une pierre permettant de poser un seau, ainsi qu'une pierre traversant le mur, permettant de verser de l'eau dans une auge, également comprise dans la maçonnerie. Sur ce même muret, à proximité du portail d'entrée, on trouve une niche votive.
Le portail d'entrée est matérialisé par deux piles maçonnées, encadrant un portail en deux vantaux, de fer forgé.