• enquête thématique départementale, Inventaire des manoirs de Quimper
Manoir de Kermabeuzen, 23 rue Jules Ferry (Quimper)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Quimper

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimper
  • Commune Quimper
  • Lieu-dit
  • Cadastre 2013 IX 383
  • Précisions anciennement commune de Penhars

Au XVIe siècle, les propriétaires du manoir de Kermabeuzen sont les Le Baud. Au milieu du XVIe siècle, Kermabeuzen appartient à la seigneurie de Pratanras, et donc à Rolland de Lézongar.

En 1560, Allain Le Guirieuc et Pezronelle Le Baud sont les propriétaire du domaine de Kermabeuzen.

En 1636, l'écuyer Allain Le Guirieuc et Julienne de Kerraoul possèdent le manoir, qui reste aux main des Guirrieuc jusqu'en 1710.

En 1787, le manoir appartient à Pierre Guillaume Le Bouteiller et Magdeleine Renée Goueznou, Dame de Kerlagatu.

En 1829 le manoir passe à la famille Roussin.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 16e siècle , daté par source

Le manoir de Kermabeuzen ne présente aujourd'hui que son logis. Le reste des bâtiments qui l'entourent date du XIXe siècle.

Le logis seigneurial est maçonné en pierre de taille sur sa façade principale et ses deux pignons. Sa façade arrière, masquée par un talus, est maçonnée en moellons de pierre. On peut y voir de nombreuses reprises de maçonneries. L'ensemble est couvert d'ardoise sur une charpente à chevrons, qui est reliée à la maçonnerie par une corniche à moulure concave.

La façade principale est rythmée par trois baies au rez-de-chaussée et deux à l'étage. Le rez-de-chaussée présente deux portes. La plus ancienne, probablement la porte principale autrefois, est cintrée et chanfreinée. Elle a été transformée en porte-fenêtre. La seconde porte est dotée d'un encadrement chanfreiné à angle droit, elle est couverte d'un linteau droit. Cela devait probablement être une fenêtre à l'origine. Cette baie se situe au centre, dans l'alignement de la fenêtre du premier étage. A gauche de cette ouverture se trouve une fenêtre de petites dimensions.

Au premier étage se trouvent deux fenêtres, une à meneau et croisillon, la seconde de petites dimensions.

Sur le pignon ouest se trouve une porte au rez-de-chaussée, droite, ornée d'un chanfrein à angle droit. Au premier étage se trouve une baie de petites dimensions.

Sur le pignon est se trouve une grange, autrefois maçonnée en moellons. Suite à des travaux, deux arcades ont été créées, et la façade a été maçonnée en pierre de taille. A la retombée des voûtes, on trouve des chapiteaux et des pierres sculptées en remploi. Cette grange, composée d'un rez-de-chaussée et d'un niveau sous comble est couverte d'ardoises. Au dessus de celle-ci, le pignon est comprend une tourelle demi hors d’œuvre qui permet le passage du premier étage du logis au niveau de comble de la grange. Maçonnée en pan de bois, elle prend naissance dans le mur, bombé, qui soutient l'escalier en vis.

La grange, aujourd'hui transformée en cuisine, est composée à la fois de murs en pierre de taille, mais aussi en pan de bois. Cette partie de l'édifice n'a pas de datation précise. Au rez-de-chaussée on y accède par une porte couverte par un arc en anse de panier, à l'encadrement chanfreiné. Accolé à cette grange, on trouve un appentis qui sert de garage, et qui a été ajouté par les propriétaires actuels.

L'intérieur du logis seigneurial comporte encore quelques éléments caractéristiques. En effet, le volume intérieur est divisé en trois espaces : la salle, la cage d'escalier et un autre volume à l'arrière. La salle a gardé sa cheminée monumentale, elle comporte également une niche cintrée et trois portes de distribution, deux sur le mur nord, dont l'une mène à la cage d'escalier, et une vers la grange. Elle sont toutes ornées d'un arc à anse de panier. Deux comportent une moulure en forme d'accolade, celle menant à l'escalier est ornée d'un blason, martelé à la Révolution.

Les autres corps de bâtiments environnants datent du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Ils correspondent à la transformation du manoir en ferme. On trouve un ensemble d'étable, écurie, porcherie, ainsi qu'une laiterie et un poulailler, qui est aujourd'hui en ruine.

Le manoir comportait probablement un ou deux moulins, car il se trouve à proximité du ruisseau dit de Kermabeuzen, dont le canal a été aménagé dans les années 1950 par la famille des propriétaires.

  • Murs
    • granite moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Archives scannées : aveux et actes notariés XVIIIe, XIXe, XXe siècle. Cadastres 1834 et 2014. Photos aériennes 1946-2014

    Archives Privées
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse