• enquête thématique départementale, Inventaire des manoirs de Quimper
Manoir de Kermoysan (Quimper)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Quimper

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimper
  • Hydrographies Odet
  • Commune Quimper
  • Adresse
  • Cadastre 2013 CR 390  ; 2013 CR 489
  • Précisions anciennement commune de Penhars

Les terres de Kermoisan sont considérées comme nobles aux procès de réformation de 1441 et 1444.

En 1536, le domaine appartenait à un roturier, Jacques Le Faver.

En 1636, Rolland Duault, écuyer, est désigné seigneur de Kermoysan.

En 1695, les terres passent à la famille de René Guesdon, conseiller du Roi et contrôleur des deniers, patrimoines et octrois de Quimper.

Pendant la Révolution, le domaine appartenait aux Audouyn.

De 1812 à 1840, le manoir de Kermoysan appartient la famille de Rosaven

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle , daté par source , (détruit)
    • Principale : 18e siècle , daté par source , (incertitude)

Le manoir de Kermoysan est aujourd'hui inclus dans une Zone d'Urbanisation Prioritaire qui a émergé dans les années 1970. Pour la construction de cette ZUP, les terres du manoir ont été expropriées et revendues. Il se trouve désormais relativement isolé du tissu urbain par de grands arbres et un mur de clôture qui ceint la propriété.

Le cadastre napoléonien montre qu'en 1835, le manoir se composait de plusieurs bâtiments, dont seul le logis a perduré.

Dans ses dispositions actuelles, sa construction remonte au XVIIIe siècle. Il est venu remplacer un manoir plus ancien, probablement du XVe siècle.

Il arbore un plan en demi-croix, avec un corps principal rectangulaire et une tour hexagonale à l'arrière. Maçonné en pierre de taille, il est couvert d'ardoise.

Sa façade principale est ordonnancée selon six travées, subdivisées en deux ensembles de portes flanquées d'une fenêtre de chaque côté. Le premier ensemble présente une porte dont le linteau est décoré d'une série de moulures, tandis que l'autre porte est dépourvue de décor, hormis un chanfrein à angle droit. Les fenêtres sont chanfreinées de manière similaire. A l'étage, elles sont semblables à celles du rez-de-chaussée. Au niveau des combles, on trouve trois lucarnes à fronton cintré.

A l'arrière du bâtiment se trouve une tour hexagonale abritant un escalier en vis. Maçonnée en moellons, elle est couverte par un toit en poivrière.

A l'intérieur du manoir, la salle est munie d'une cheminée et couverte d'un plafond à poutres et solives. Dans la cheminée la trace d'un four à pain, aujourd'hui comblé, est encore visible.

Dans l'angle ouest du jardin se dresse le puits, qui a été déplacé puisqu'il se trouvait à l'origine en face du logis. Il s'agit d'un puits à margelle circulaire, sans décor particulier mais sur lequel figure la date portée "1778".

A proximité du logis un vestige de l'ancien cadran solaire en ardoise a été conservé : aujourd'hui en ruine, ile ne reste que le support à pan coupé en granite.

  • Murs
    • granite moyen appareil
    • granite moellon enduit partiel
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
  • État de conservation
    reconstruit à l'identique
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Bibliographie

  • HENRY R., Les châteaux et manoirs de Penhars et leurs légendes, Imprimerie Régionale Bannalec, Bannalec, 2003

    Archives municipales de Quimper
  • LE GUENNEC L., Histoire de Quimper Corentin et son canton, Le Finistère monumental, Tome III, Les amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1984

    Archives municipales de Quimper
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse