• enquête thématique départementale, Inventaire des manoirs de Quimper
Manoir de Kerustum, 18 allée de Kerustum (Quimper)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Quimper

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimper
  • Commune Quimper
  • Lieu-dit
  • Cadastre 2013 KB 4
  • Précisions anciennement commune de Ergué Armel

Bien que les constructions actuelles remontent au XVIIIe siècle, l'installation d'un manoir à Kerustum remonterait au XVIe siècle.

En 1536, Pierre de Kermoguer possédait le manoir et les terres.

Au XVIIe siècle il appartient à la famille du Stanguier puis à Louis de Kermorial.

En 1702 la propriété est aux mains des Tanniou de Rosanduc. En 1765, un inventaire après décès dresse la liste des biens meubles du sieur de Kerustum, Guillaume Le Jadé, conseiller au présidial. C'est à cette date que le manoir passe à la famille des Pic de la Mirandole.

Le domaine est légué à l'Hospice de quimper en 1868, qui le revend en 1873. En 1899, il passe à la famille Bronnec, qui restaurera l'ensemble dans les années 1950. La famille est toujours propriétaire du domaine, divisé en deux lots : le manoir et la ferme.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude), , (détruit)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)

Le manoir de Kerustum se trouve aujourd'hui cerné par le Lycée du même nom et quelques habitations. Il a pris son nom du ruisseau Ustum, qui passe en contrebas du site d'implantation du manoir.

Les bâtiments visibles aujourd'hui sont venus remplacer des bâtiments plus anciens. Comme le montre le cadastre napoléonien, le logis se trouvait à l'emplacement du bâtiment le plus à l'ouest, et présentait selon un plan rectangulaire complété d'une tourelle carrée à l'arrière.

L'édifice se compose aujourd'hui de deux bâtiments maçonnés en moellons équarris et pierre de taille, le tout couvert d'ardoise, sauf le faîtage, en tuiles mécaniques.

Le premier bâtiment est composé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un niveau de combles aménagés. Sa façade principale est ordonnancée selon trois travées, matérialisées par des ouvertures. Au rez-de-chaussée se trouve une porte et deux fenêtres légèrement cintrées. L'étage se caractérise par trois portes fenêtres avec un chanfrein à angle droit, munies de gardes-corps en fer forgé, et se trouvant dans l'alignement des baies du rez-de-chaussée. Les combles sont éclairés par trois petites lucarnes à croupe. Les deux pignons, débordants, supportent une souche de cheminée. Ce bâtiment a été doublé à l'arrière par un second volume, qui a sa propre toiture. La façade arrière est crépie

Le second bâtiment est composé d'un niveau au rez-de-chaussée ainsi que d'un niveau de combles aménagés. Il présente une façade en pierre de taille, rythmée par cinq ouvertures. La baie centrale est une porte décorée d'une série de moulures. La porte d'entrée, tiercée, comporte un imposte vitré. Cet imposte est séparé du reste de la porte par un bandeau mouluré en granite. La partie supérieure de l'imposte est légèrement cintré. De chaque côté cette porte est flanquée de deux fenêtres cintrées avec un chanfrein à angle droit. Au dessus du rez-de-chaussée, un niveau de combles est éclairé par trois lucarnes à croupe plus larges que les précédentes. Le pignon occidental du bâtiment est débordant et porte une souche de cheminée. A l'arrière du bâtiment, des appentis et des adjonctions ont été construits.

Chacun de ces deux bâtiments anciens a été agrandi à l'arrière par l'adjonction de bâtiments annexes mitoyens.

Au sud du logis se trouve une ancienne étable, remaniée, maçonnée en moellons et couverte d'ardoise. A l'est du logis se trouvent des bâtiments de ferme datant du XIXe et du XXe siècle, ils ne font pas partie de la propriété.

A l'arrière du logis se trouve un jardin clôturé, bien plus restreint que ce qu'on peut apercevoir sur le cadastre napoléonien.

  • Murs
    • granite pierre de taille
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Bibliographie

  • HENRY R., Les châteaux et manoirs d'Ergué Armel et leurs légendes, René Henry, Quimper, 1999.

    Archives municipales de Quimper
  • LE GUENNEC L., Histoire de Quimper Corentin et son canton, Le Finistère monumental, Tome III, Les amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1984

    Archives municipales de Quimper
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse