L'ardoisière de Parc-an-Hent n'est pas citée dans les archives avant 1888, date à laquelle elle est exploitée par Louis Bozec. il y fait installer une chaudière à vapeur, vendue par un certain M. Le Gall de Landerneau. Cette chaudière est décrite comme étant de forme cylindrique, horizontale et tubulaire à foyer intérieur.
Dix ans plus tard, il exploite l'ardoisière de manière souterraine, avec trois chambres. La voute de la troisième devra se trouver à 20 mètres en contrebas de la route à la fin du fonçage. La première chambre mesure 20 mètres de haut, 14 mètres de large et 13 mètres de long. La deuxième chambre mesure 20 mètres de haut, 12 de large et 13,90 mètres de long.
En 1902, l'ardoisière est reprise par Jean-Louis Bozec, puis continuée par sa veuve à partir de 1905. En 1906, le service des Mines la présente comme dangereuse : l'ardoisière s'étend sur 220 mètres de long et ne possède qu'une seule sortie. De plus, le magasin d'explosifs a été placé tout près des ateliers des fendeurs. Les travaux sont arrêtés en 1907.
En 1908, Mme Bozec souhaite reprendre l'extraction au-dessus de six anciennes chambres situées à l'ouest du puits. Il est dit alors qu'il s'agit d'une ardoisière ancienne et qu'il existe très certainement des anciennes chambres remblayées dont on ne connaît ni l'emplacement ni le fond. Cela tend à laisser penser que l'ardoisière de Parc-an-Hent est beaucoup plus ancienne que l'année 1888.
Cette incertitude rend dangereuse l'exploitation de certaines parties de la parcelle. La demande de Mme Bozec est refusée mais des travaux de reconnaissance dans un ancien puits sont autorisés.
Le 22 avril 1914, Jacques Quintin est blessé par l'explosion d'une mine, lors du fonçage d'une quatrième chambre.
L'ardoisière de Parc-an-Hent ferme en 1915.