L'ardoisière de Rospéron est ouverte en 1843. En 1848, Michel Kerloch l'exploite à ciel ouvert. Les eaux sont épuisées au moyen d'un canal et le transport de la matière se fait à dos d'homme. L'excavation se trouve alors dans un champ.
En 1853, l'ardoisière est exploitée par la veuve de M. Kerloch et par ses enfants. En 1864, un de ses fils installe une chaudière à vapeur de forme cylindrique et une machine à vapeur de six chevaux pour actionner les pompes d'épuisement des eaux. le combustible utilisé est la houille. Ces deux machines du modèle 170, ont été construites à Paris dans les ateliers de MM. Lachapelle et Glover. Elles sont établies au fond de la carrière à 20 mètres de profondeur.
En 1870, Jean-Michel Kerloch reçoit les éloges et l'admiration de tous : il garde son ardoisière ouverte pendant la guerre et continue ainsi de donner du travail aux ouvriers. Beaucoup d'autres exploitants ont fermé à cette époque.
En 1877, l'excavation mesure 78 mètres de long, 58 mètres de large et 33 mètres de profondeur. Il est autorisé à exploiter de manière souterraine. Deux galeries sont ouvertes dans le chef est et ouest. un mur a été construit le long du chemin de halage pour soutenir les déblais et garantir les bords de l'excavation. L'ardoisière appartient toujours à la veuve de Michel Kerloch, la mère de Jean-Michel.
Le 16 septembre 1878, un éboulement se produit dans la partie sud-ouest. La machine à vapeur est détériorée et l'eau envahit les éboulis. Après avoir racheté du matériel et pompé l'eau, Jean-Michel Kerloch fit construire un batardeau pour éviter une nouvelle inondation.
Le 19 février 1880, une grande crue du canal de Nantes à Brest a inondé l'ardoisière. L'eau a renversé un mur de soutènement. L'ardoisière sera remise en exploitation en mai 1880.
En 1881, M. Kerloch obtient l'autorisation de circuler sur le chemin du halage du canal, pour desservir son ardoisière.
Le 25 février 1886, quatre ouvriers sont légèrement blessés par des éclats de pierre projetés par un bassicot en s'entrechoquant sur le rocher lors de la remontée du schiste. M. Kerloch est toujours l'exploitant de l'ardoisière.
Il n'y a pas d'autres informations avant la fermeture de l'ardoisière en 1926.