En 1838, l’ardoisière de Roz-Lescuz est exploitée à ciel ouvert par Martin Vasselet. En 1841, il emploie onze ouvriers. L’ardoisière connaît son premier abandon en 1848, alors qu’elle est exploitée par François Le Jeune. Elle est reprise en 1850 par Jean-François Louboutin. En 1853, MM. Dorval et Dormic demandent l’autorisation d’exploiter une carrière d’ardoises abandonnée à Roz-Lescuz. En décembre 1857, elle est exploitée par Jean-Louis Bozec, Yves Gadal et Cie.
En février 1875, l’ardoisière de Roz-Lescuz est exploitée par M. Plouzennec et en août de la même année par Jean-François Douguet. L’exploitation se fait alors souterrainement dans les parcelles 12 et 13 de la section B. Les déblais sont entassés dans la parcelle 12. Il y a un développement de 100 mètres à partir de l’embouchure.
Elle est abandonnée le 20 novembre 1877 et rouverte. En 1880, l’ardoisière de Roz-Lescuz est exploitée par François Gourtay. En 1882, M. Bozec reprend Roz-Lescuz dans la parcelle B 13 en ajoutant la parcelle n°47 de la même section. Elle se trouve juste à côté. Il veut ouvrir un étage inférieur, dont l’ouverture sera sur le bord du marchepied du canal (à 10 mètres de celui-ci). L’ancienne ouverture est à 10 mètres en contrebas et est presque entièrement remblayée.
En 1891, l’ardoisière est exploitée par MM. Bernard, Flochlay, Rannou, Gadal, Bozec, Pennarun et Dougnet. Yves Le Boz meurt le 27 avril 1891. Mais l’année suivante, Louis Bozec exploite de nouveau seul. En 1892, Louis Bozec demande à être substitué à M. Plouzennec dans ses droits à exhausser et élargir le marchepied, de fréquenter le marchepied avec chevaux et voitures. Cela lui est autorisé pour la carrière de Lescuz-Izella. (Photos) En 1894, il exploite en remontant et le puits contient huit chambres.
Le 17 août 1893, un ouvrier se blesse en tombant au fond de l’excavation. Le 14 avril 1894, un ouvrier meurt en tombant d’une passerelle. Un pont a été construit entre deux étages récemment ouverts.
En juin 1896, il demande une dispense de l’emploi des bassicots fermés sur quatre côtés. Il n’a pas à l’époque l’intention de continuer à ouvrir de nouvelles chambres et voudrait en conséquence être dispensé d’établir une seconde communication avec le jour qui lui est demandé depuis juillet 1894. En 1894, l’exploitation comprenait sept chambres et voulait faire un nouvel étage au-dessus du précédent et en dessous d’une ancienne remblayée. Les chambres étaient exploitées en descendant. En 1896, il a modifié son mode d’exploitation. Il réalise une nouvelle voute à un niveau supérieur aux anciennes chambres et les travaux ont été étendus à une onzième chambre mais les dernières chambres ouvertes ne sont pas de bonne qualité. Il arrête donc ses travaux à la huitième. La présence des remblais des anciennes exploitations apporte un danger. Sa demande de dispense sera accordée.
Le 26 septembre 1899, un ouvrier est contusionné au côté droit en tombant d’une hauteur de 3,50 mètres. Le 17 novembre 1899, un ouvrier est blessé par la chute soudaine d’un bloc qu’il dégageait. Le 11 mai 1900, trois ouvriers sont grièvement brulés par l’explosion accidentelle d’une boite à poudre.