En 1840, l'ardoisière du Rick est exploitée à ciel ouvert et emploie cinq à dix ouvriers. Elle est exploitée par MM. Ploé (ou Ploué). En 1855, l’exploitation s’arrête une première fois avec la mort de la veuve Miroux, qui exploitait à l’époque. En 1862, l’ardoisière est vendue aux frères de Kerjégu. En 1866, ils reprennent la carrière contiguë de Mengleuse Moguer (qui deviendra plus tard l’ardoisière du Rick).
En 1874, l’état met en adjudication un terrain près « des carrières du Vernic ». M. Montjaret de Kerjégu est le seul qui puisse profiter de ce terrain de 18 ares. Il lui est cédé pour 41,84 francs. Depuis 1864, il en était déjà fermier pour y déposer des déblais provenant de ’exploitation de ses carrières.
En 1888, Charles du Frétay (maire de Saint-Goazec) est autorisé à exploiter le Vernic et à exhausser et élargir le marchepied du canal afin de fréquenter ce dernier avec chevaux et voitures.
En 1893, Charles du Frétay demande d’établir un terre-plein pour desservir sa carrière du Vernic. Il utilisera les déblais de son exploitation pour l’exhaussement et l’élargissement du marchepied. Une voie ferrée sera construite sur le marchepied pour faciliter
les travaux. Cette action sera renouvelée en 1896, en même temps que la reconstruction des murs de soutènement qui empêchent les déblais de glisser dans la rivière.
En 1897, M. Du Frétay réalise un débarcadère privé sur la rive gauche du canal près de la carrière. Il doit payer 18,60 francs par an pour l’occupation du terrain.
En 1898, M. Du Frétay doit de nouveau réaliser des murs de soutènement près du marchepied du canal pour empêcher les débris des carrières du Vernic et du Rick de glisser dans la rivière. Une contravention est adressée à M. du Frétay et M. Tanneau, le gérant, pour avoir effectué illégalement des dépôts sur le marchepied.
Il est supposé ensuite que les deux carrières voisines du Vernic et du Rick ont été regroupées sous la dénomination commune d’ardoisière du Rick.