En 1845, Pierre Heydon est autorisé à construire un aqueduc pour conduire l’eau de sa carrière dans la rivière.
En 1848, l’ardoisière de Stergourtay, à proprement dite, existe déjà et Anne-Marie Vasselet succède à son mari à la tête de l’exploitation. Elle emploie 16 ouvriers. En 1853, M. GERMAIN Nicolas exploite l’ardoisière souterrainement.
En 1865, Jean Mahé exploite l’ardoisière. Il y installe une machine à vapeur pour le pompage des eaux. Il s’agit d’une machine « Calla » portant le n° 1066, de huit chevaux et fonctionnant avec une chaudière tubulaire timbrée.
On apprend qu’une carrière a déjà été exploitée à ciel ouvert dans la même parcelle et que celle-ci est composée de différentes excavations remblayées que Jean Mahé déblaye. Il s’agit certainement d’exploitations datant du début du XIXe siècle.
En 1869, Jean Mahé exploite une ardoisière du même nom, Stergourtay mais sur une parcelle différente, nommée Douar-Mabic. Il emploie 10 ouvriers.
En 1873, l’ardoisière de Stergourtay est exploitée par MM. Kerloch, Touart et Mahé. Ils sont autorisés à prendre de l’eau à l’écluse de Stéréon pour faire fonctionner une pompe d’épuisement. En 1880, M. Mahé demande un dégrèvement car il ne se sert plus de sa prise d’eau pour son ardoisière de Stergourtay dont il a abandonné l’exploitation. Il doit reprendre prochainement les travaux. En 1884, M. Kerloch demandera l’agrandissement de cette prise d’eau. Il se présente alors comme un exploitant, tandis que M. Mahé est propriétaire des parcelles concernées.
De 1876 à 1892 environ, l’ardoisière est exploitée soit en alternance soit en association entre M. Mahé (1880) et Jean Kerloch (1876 et 1889).
En 1892, elle est exploitée souterrainement par M. Le Roux qui déclare en 1895, l’utilisation d’une machine à vapeur locomobile. En 1898, il installe une roue hydraulique et une pompe. En 1907, le nouvel exploitant, M. De Wipe, utilise l’énergie hydraulique et une machine à vapeur. La première guerre mondiale détruit en 1918, la roue hydraulique, la pompe d’épuisement et une maison sur le site.
En 1928, la Société Industrielle de Stergourtay construit une usine électrique sur une parcelle voisine. L’ardoisière présente alors un puits desservant neuf chambres, dont deux de 4000 mètres cube ont été entièrement exploitées et remblayées. Les autres en activité sont exploitées en remontant.
En 1929, le puits est approfondi à 54 mètres, il donne accès à deux nouvelles chambres, une à l’est et une à l’ouest. Le puits se situe à 40 mètres du canal. La sixième chambre se situe à l’aplomb du canal.
En 1930, les anciennes chambres, abandonnées, vont être comblées, car la veine semble s’éloigner du canal. Il s’agit des chambres n°4, 5 et 6. L’année 1932 est une mauvaise année pour la production et l’ardoisière ferme en 1935.