En mai 1852, l’ardoisière de Lannezval est exploitée à ciel ouvert par Jean-Marie Legrall et deux fabricants. Le transport se fait à dos
d’hommes. M. Le Grall l'abandonne en mai 1854. L’ardoisière est reprise la même année par Corentin Parlier. A partir de juin 1860, il exploite l’ardoisière souterrainement.
En 1895, l’exploitant de l’ardoisière de Lannezval est Yves Perrien, sur une parcelle appartenant à M. Boscals de Reals. M. Perrien réalise une prise d’eau sur le ruisseau Goaranvec pour faire fonctionner une roue hydraulique pour la pompe à épuisement de sa carrière. La prise d’eau est faite sur la parcelle n°713 de la section B, appartenant aussi à M. Boscals de Reals, de même que les terrains où passe la rigole. Cette rigole mesure 470 mètres de long environ. Après avoir actionné la roue, les eaux s’échappent par un aqueduc de 67 mètres de long puis à ciel ouvert jusqu’au ruisseau sur 45 mètres de long. La roue hydraulique a un diamètre de 1,85 mètre et elle reçoit l’eau par-dessus.
En 1903, l’ardoisière de Lannezval appartient à Yves Perrien. Il utilise une machine à vapeur et possède un abri d’une ou deux ouvertures imposables.
En 1909, l’ardoisière est exploitée par MM. Henry et Cie. Le site présente une forge (section B, n°186), un moteur à eau et une pompe à épuisement (B 142).
En 1915, l’ardoisière est exploitée par Jean Corvellec, avec toujours les mêmes installations.
En 1975, l’ardoisière est exploitée par Robert Couchevellou. (B 116).
En 2001, elle est la dernière du Finistère à fermer.