En 1865, des fouilles sont effectuées à cet emplacement par Yves Le Menn, dans une parcelle nommée Roz-ar-Veil. L’excavation mesure 8 mètres de long, 5 mètres de large et 3,50 mètres de profondeur. En 1881, l’exploitation de l’ardoisière de Néonec est suspendue suite au décès de l’exploitant.
Pierre Lucas, après avoir été à la tête de Moulin-Lande, vint s’installer à la carrière de Néonnec en 1913. Il fait construire une maison d’habitation (trois étages) près du carreau et une salle des machines. En mars 1913, il reçoit un moteur à gaz pauvre. En février, une petite usine électrique aurait été construite pour l’ardoisière par les familles Lucas et Tillet.
Deux puits furent exploités et remblayés après des éboulements. Le puits du bas fut exploité de 1932 à 1938. Auguste Lucas reprend l’ardoisière à partir de 1955 (voire dès 1937), après la mort de son père, Pierre Lucas. De 1956 à 1963, Auguste ouvrit le puits du haut et
creusa une galerie de 30 mètres de long. En 1962, il produit de l’ardoise rustique, de couleur qu’on trouve avant les 20 mètres de profondeur.
Un des puits primitif faisant 40 mètres de profondeur est remis en état en 1962 par des carriers venant de Plévin, mais le projet de faire fonctionner de nouveau ce puits ne fut pas réalisé par manque de financement.
Les ardoises produites ici ont couvert la chapelle de Tal-ar-Groas en Crozon et de Notre-Dame de Guingamp. Elles sont de très bonne qualité.
L’ardoisière de Kerlionn était aussi exploitée par M. Lucas.