• enquête thématique régionale, Inventaire des ardoisières du Centre Bretagne
Ardoisière de Goaranvec (Saint-Hernin)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Archives départementales du Finistère

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Basse-Bretagne - Carhaix-Plouguer
  • Commune Saint-Hernin
  • Lieu-dit Goarenveg
  • Cadastre C 178a
  • Dénominations
    ardoisière
  • Appellations
    Ardoisière de Sainte-Anne
  • Destinations
    ensemble d'industrie extractive

L’ardoisière de Goaranvec est exploitée par M. Bernard en 1841, avec trois ouvriers. En 1852, elle est exploitée par Pierre Treussard (ou

Treussart). En 1853, le service des Mines y dénonce un manque de sécurité.

En 1856, Auguste Parlier l’exploite à ciel ouvert. Il utilise une pompe pour l’exhaure et le transport des blocs se fait à dos d’hommes.

A partir de 1858, elle est exploitée par Yves Quérelléou, fils et consorts. Puis dans les années suivantes, les associés Joseph Péron, Jean Péron, Michel Vachelet et Yves Cavellec prendront la suite.

En 1866, Pierre Treussart est de nouveau exploitant. L’excavation mesure 15 mètres sur 10 mètres et 12 mètres de profondeur. En 1867, parallèlement à cette ardoisière, Pierre Treussart exploite la carrière de Coat-Goaranvec qui se trouve sur la même parcelle. Elle

est encombrée de déblais, qu’il a déblayé sur 15 mètres de long, 8 mètres de large et 14 mètres de profondeur. En 1872, cette dernière est abandonnée. En 1874, c’est au tour de l’ardoisière de Goaranvec d’être abandonnée.

Le 19 novembre 1903, un ouvrier se blesse à la main avec le couteau d’une machine servant à tailler les ardoises.

En 1904, l’ardoisière est exploitée par M. Derrien. Le 12 mars 1904, deux ouvriers sont tués et six sont blessés par le détachement d’une masse de schiste de 15 mètres de haut et 6 mètres de large. L’exploitant s’était engagé à fermer l’exploitation, mais il l’afferma à Joseph Corvellec qui a remblayé la partie de l’excavation où avait eu lieu l’accident et a repris l’exploitation vers l’est. Le 24 juillet 1905, un bloc se détache une nouvelle fois et tue deux ouvriers. Le service des Mines fait interdire l’ardoisière en août, car les mouvements de la paroi nord pourraient affecter la voie de chemin de fer reliant Rosporden-Carhaix qui passe à 18 mètres de l’angle nord-est de l’excavation.

En 1908, l’ardoisière serait peut-être exploitée par M. Toullancoat. L’excavation la plus récente consiste alors en un puits exploité en gradins sur 20 mètres de profondeur. Des murs en pierres sèches sont sur le point de s’effondrer. La paroi nord est toujours un danger

pour la voie de chemin de fer de Rosporden à Carhaix.

L’ardoisière ferme en 1978 alors qu’elle est exploitée par la « Société des Carrières Youn ».

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle, 20e siècle
  • Dates
    • 1978, daté par source

En 1866, l'ardoisière est exploitée sur la parcelle n°26 de la section C, nommée "Bois de Goaranvec".

Dans les années 1990, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) décrit un puits de 20 mètres de profondeur.

En 1994, il reste des ruines.

  • Typologies
    Exploitation à ciel ouvert

Documents d'archives

  • AD Finistère ; 8 S 15 : Mines et énergie. Dossiers communaux. Lothey-Motreff (1848-1930)

    Archives départementales du Finistère : 8 S 15
  • AD Finistère ; 8 S 17 : Dossiers communaux.

    Archives départementales du Finistère : 8 S 17

Bibliographie

  • Penven. M. Ardoisières du Centre-Finistère. Saint-Hernin et Motreff. Association "Sur les traces de François Joncour". S.d.

Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers