L’ardoisière de Run-ar-Bleis est exploitée par Yves Ploé en 1849.
En 1856, l’ardoisière est exploitée et possédée par M. Stenfort. Ce dernier souhaite faire reconnaitre son droit à desservir la carrière par le marchepied du canal de Nantes à Brest, le long du bief n°23. Avant la canalisation, la carrière était desservie par un chemin sur lequel le marchepied a été établi. Ce droit de passage sera reconnu mais sous les conditions que toute dégradation causée par l’emploi du chemin sera réparée.
En 1859, MM. Piriou et consorts l’exploitent à ciel ouvert. En 1866, l’ardoisière est exploitée à ciel ouvert par François Piriou, Guillaume Forlay et Joseph Le Bris. Le propriétaire est toujours M. Stenfort. L’ardoisière se situe à 70 mètres du canal de Nantes à Brest. L’excavation est de forme circulaire, d’un diamètre de 55 mètres. Elle est encombrée de déblais et est abandonnée en 1867.
En 1867, M. Stenfort a planté autour de l’ardoisière des semis de pins et de châtaigniers mais des animaux sont venus les manger. Il demande à pouvoir laisser des barrières pour protéger sa parcelle des invasions de bestiaux.
En 1877, nous retrouvons l’ardoisière sous l’exploitation de Lucien Leroux. L’excavation est désormais à 10 mètres du canal de Nantes à Brest et à plus de 10 mètres de la route n°17 reliant Châteauneuf-du-Faou à Gourin. Il s’agit donc d’une seconde excavation. En 1879, Lucien Leroux exploite une « ancienne carrière », peut-être la reprise de la première. Elle est encombrée de déblais et la clôture des abords est en partie détruite. Il est autorisé à établir une banquette de sureté et un débarcadère (en face de la parcelle A 875) pour faciliter l’exploitation. Il utilise aussi une ancienne excavation appartenant à l’état, certainement pour y déposer les déblais ((E 81 et 82 de Châteauneuf).
En 1884, M. Stenfort (notaire à Gourin) est autorisé à prolonger la rampe d’accès en aval et à établir un avant-corps à l’extrémité de ce prolongement pour faire un débarcadère de 6 mètres de long.
En juillet 1893, M. de Toulgoët, apparemment nouveau propriétaire, est autorisé à utiliser les déblais provenant de l’exploitation de sa carrière pour l’exhaussement et l’élargissement du marchepied.En 1894, il n’exploite plus l’ardoisière.