Les parties les plus anciennes de l’église paroissiale de la commune historique d’Esquibien remontent à la seconde moitié du 16e siècle (date de 1581 portée à l’entrée sud) mais l’édifice a été grandement remanié au 17e siècle, époque à laquelle furent également bâties l’église Saint-Raymond d’Audierne et les chapelles Saint-Nicolas et Saint-Julien.

De la date de construction des chapelles Sainte-Brigitte et Sainte-Edwett, on ne sait rien. La première a été déplacée de Lannuign en Beuzec-Cap-Sizun vers son emplacement actuel au milieu du 17e siècle et la seconde, telle qu’on peut l’observer aujourd’hui, date de 1743, époque à laquelle l’édifice menaçant de tomber en ruines a été totalement reconstruit.

De nombreux remaniements, restaurations et transformations ont été réalisés au cours des siècles suivants. La plupart de ces interventions sont rappelées par une série d’inscriptions portées sur les murs des différents monuments.

L’église Saint-Joseph, sans conteste l’édifice religieux le plus récent du territoire, a quant à elle été construite au début du 20e siècle pour pallier le manque de place qu’offrait sa voisine de Saint-Raymond.

Hormis la chapelle Saint-Nicolas dont il ne reste que quelques vestiges, chacune de ces églises ou chapelles sont aujourd’hui en bon état et toutes sont régulièrement entretenues soit par la municipalité, soit par des bénévoles regroupés en associations ou encore par les propriétaires du manoir du Menez Bras dans le cas de la chapelle Saint-Julien.