Photographe à l'Inventaire
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel d'Ille-et-Vilaine
- inventaire préliminaire, Chartres-de-Bretagne
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Bruz
-
Commune
Chartres-de-Bretagne
-
Lieu-dit
la Lormandière
-
Cadastre
1980
AN 7 à 9, 15, 16, 320 à 326 ;
1980
AO 7 à 10
-
Dénominationsusine de chaux
-
Appellationsusine de chaux de la Lormandière
-
Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bureau, entrepôt industriel, atelier de conditionnement, cheminée d'usine, forge, chaufferie, salle des machines, logement patronal, carrière, four industriel, voie ferrée
De 1865 à 1867, trois fours à chaux sont édifiés par C. Coudé. En 1873, la Société des Fours à Chaux de la Lormandière est en faillite. Une nouvelle société, dirigée par E. Doret fait construire, entre 1876 et 1878, quatre nouveaux fours réservés à la chaux agricole. En 1885, J. Pringault, directeur de l'usine de chaux depuis 1883, fait édifier un logis patronal. En 1891, fondation de la société anonyme Industrielle et Commerciale des Fours à Chaux de Lormandière et de la Chaussairie Réunis, au capital de 300 000 f, l'une des plus importantes unités de fabrication de chaux en Bretagne. En 1909, en pleine expansion, l'usine est restructurée. En 1910, construction de la salle des machines. Un embranchement ferroviaire, relié à la ligne de Rennes à Redon, traverse les halles depuis la carrière de calcaire en passant par le sommet des massifs des fours et est desservie par des wagonnets tractés par un treuil électrique de 13 ch. En 1927, extinction des fours à chaux de la Chaussairie. En 1936, la Société des Fours à Chaux de la Lormandière et de la Chaussairie est absorbée par la Société P. Picard, exploitant l'usine de chaux de Quenon, à Saint-Aubin d'Aubigné (35), avant sa fermeture définitive en 1938. En 1948, le site de la Lormandière est vendu comme lieu de conditionnement et de stockage d'engrais à la Société Industrielle d'Engrais Composés. En 1988, le conseil général devient propriétaire de la Lormandière et en fait un site protégé pour sa flore calcicole. En 1910, mention d'une nouvelle installation à l'usine comprenant une chaudière semi-tubulaire à deux bouilleurs, construite à Nantes (44) par Lebrun et Cormelais et présentant une surface de chauffe de 90 m2 ainsi qu'un réchauffeur Green de trente-deux tubes. En 1910, une machine Dujardin, développant 135 ch, produit toute l'électricité nécessaire aux installations, à l'exhaure, au treuil des wagonnets, au monte-charge à charbon, aux machines à broyer, etc. ainsi qu'à celles de l'usine de la Chaussairie. A la fin du XIXe siècle la Société des Fours à Chaux de la Lormandière et de la Chaussairie emploie cent cinquante salariés dans les quatorze fours des deux sites et dans deux immenses carrières, quatre-vingt-dix dans les années 1920-1925 et quarante en 1934.
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1885, daté par source, daté par tradition orale, daté par travaux historiques
- 1910, daté par travaux historiques
Site desservi par embranchement ferroviaire, qui relie l'ancienne carrière de calcaire, aujourd'hui noyée, aux sept fours en place en passant par les différents bâtiments d'exploitation. L'entrée du site est marquée, à droite, par les quatre fours à chaux édifiés entre 1876 et 1878 et dotés d'un quai de chargement abrité par un auvent en ardoises ; à gauche par l'atelier de fabrication qui comprend les trois fours édifiés transversalement entre 1865 et 1867. L'atelier abrite aussi les bureaux, la halle de stockage de la chaux vive et la sacherie, toutes deux séparées par la voie ferrée embranchée à la ligne Redon Rennes. Ces halles sont construites en schiste partiellement essenté de planches et couvertes d'un toit à longs pans en tôle ondulée. La forge consiste en un petit bâtiment accolé, en schiste, ayant conservé deux petits foyers géminés en briques. La cheminée d'usine en briques a été restaurée en 1997. Les autres corps de bâtiment, situés au coeur du site, sont construits soit en briques à ossature apparente en métal, couverts de toits à longs pans en tôle ondulée, comme la salle des machines (charpente métallique) percée de grandes baies, soit en essentage de tôle comme le silo à chaux muni d'un élévateur à godets, ou encore en parpaings de béton comme l'atelier de la cimenterie, de construction plus récente, décoré d'une petite frise. Le premier bâtiment de la machine à vapeur utilisée pour l'exhaure, édifié en 1863 en briques, en schiste avec enduit partiel est aujourd'hui une maison. Le logis patronal, construit en 1885 et implanté à l'entrée du site, comprend deux corps de bâtiment accolés, en briques, couverts d'une toiture à longs pans en ardoises. Le corps principal comprend un étage carré et un étage de comble à surcroît, tandis que le second corps compte un niveau en moins.
-
Murs
- schiste
- brique
- béton
- essentage de tôle
- enduit partiel
- moellon
- parpaing de béton
-
Toitsardoise, métal en couverture, tôle ondulée
-
Étages1 étage carré, comble à surcroît
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Énergies
- énergie thermique
- énergie électrique
- produite sur place
- produite sur place
-
État de conservationétablissement industriel désaffecté
Données complémentaires architecture IP35
- DENO
- HYPOI
- HYPOE
- PHYPO
- STYL
- NOTA
- MURS1 schiste ; moellon ; brique ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton ; enduit partiel
- MURS2
- SCLE1 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- ESPAL
- PASSAGE
- ESPAP
- DISTRIB
- ORDO
- ELEV
- ETAG
- COMBLE
- MOUV
- RDC
- ACCESA
- ACCESP
- NATUA
- FACCES
- FAXE
- FETAG
- FOUV
- IAUT
- ICHR
- IESP
- ICONTX
- PINTE
- SEL
- TYPVIL
- TYPECA
- POSECA
-
Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
-
AD Ille-et-Vilaine 2per 2966. Annuaire officiel d'Ille-et-Vilaine : administratif, industriel et commercial, Rennes (1869-1872, 1875, 1882, 1885, 1895, 1911, 1939).
-
AD Ille-et-Vilaine 4Fc 28. Documentation régionale : commerce et industrie. Factures, cartes (sd).
-
AD Ille-et-Vilaine 5M 189. Etablissements insalubres. Situation des établissements insalubres, tableaux, autorisations (1822-1887).
-
AD Ille-et-Vilaine 5M 264. Etablissements insalubres. Fours à chaux (1821-1886).
-
AD Ille-et-Vilaine 2Q 526. Domaines de l'Etat. Concessions temporaires, Chartres-de-Bretagne : société des fours à chaux de Lormandière et de la Chaussairie (1911).
-
AD Ille-et-Vilaine 8S 2. Fonds préfecture. Mines et carrières, affaires diverses (an IX-1833).
-
AD Ille-et-Vilaine 8S 58. Fonds préfecture. Déclaration de machines à vapeur, Chartres à Etrelles (1853-1864).
-
AD Ille-et-Vilaine 8S 67. Fonds préfecture. Déclaration de machines à vapeur (1908-1910).
-
AD Ille-et-Vilaine, 8S 68. Fonds préfecture. Déclaration de machines à vapeur (1911-1918).
-
AD Ille-et-Vilaine 6U1 87. Tribunal de commerce de Rennes. Dépôts d'actes de société (1909).
-
AM Rennes 799W 43. Autorisations de construire. Arrêté de construction. Fours à chaux de Lormandière, construction de bureaux, de magasins et de dépendances (septembre 1919).
Bibliographie
-
PRIMAULT, J.-P. Fours à chaux. Carrières, carriers et chaufourniers. Chartres-de-Bretagne, 1996.
p. 87-113
Documents figurés
-
Usine de chaux, plan d'ensemble, AD Ille-et-Vilaine 5M 264. Etablissements insalubres : fours à chaux (1831).
-
Chaudière à vapeur de Lormandière pour l'épuisement des eaux de la carrière, coupes longitudinale et transversale, AD Ille-et-Vilaine 8S 58. Fonds préfecture. Déclaration de machines à vapeur, Chartres à Etrelles (3 août 1863).
Photographe à l'Inventaire