D’après le cadastre napoléonien de 1826, nous pouvons observer qu’il existait deux bâtiments quadrangulaire sur la parcelle, une maison ceinturée de terres et de jardins. La carte de l'État Major complète ces données en faisant figurer deux bâtiments : un formant un L, une dépendance, et un autre quadrangulaire, certainement la maison principale.. Sur des photographies aériennes prises entre 1950 et 1965 l’ensemble s’est agrandi. On aperçoit la maison quadrangulaire, le bâtiment en forme de L et un autre bâtiment tout en longueur venant clore l’espace de la cour. Une dépendance est également visible, en retrait au sud-ouest de la parcelle.
Sur le cadastre de 1826 un chemin d’accès nord-sud mène à la maison. Tandis que sur la carte de l'État Major, deux accès, nord-sud et ouest-est, sont visibles et ont persisté jusqu'à aujourd'hui. La maison quadrangulaire est de plan massé.
L’enlèvement de l'enduit lors de la récente restauration du logis a révélé un surcoit en pan de bois rempli de briques sur toute la longueur du bâtiment.Deux cheminées coiffent l’ensemble placé à chaque extrémités. De part et d’autre du corps principal de la maison, deux appentis. Sur une photographie de 2014, une des deux portes du logis avait été comblée et transformée en fenêtre. De même, les deux lucarnes des combles n’existaient pas, une seule gerbière était présente au centre de la toiture.
Le bâtiment en forme de L, présent sur le cadastre de 1826, était une porterie. En effet, encore actuellement, le bâtiment a conservé une double entrée. En suivant, sont présentes des dépendances. en bauge et pierre. Dans la partie longitudinale, une gerbière indique la fonction de stockage du lieu. Il est aussi à noter la présence d’un four au solin de pierre et au dôme en bauge.
Un ensemble de trois bâts en s en bauge sur solin de pierre, vient clore la cour. Le premier, en partant de la gauche, est doté de trois gerbière et d’ouvertures semi-circulaire en briques, témoignant l’ancienne fonction d’écuries. A suivre, le deuxième édifice est également pourvu d’une gerbière. Le dernier bâtiment, une soue à cochon comporte deux portes jumelles, flanquées de deux ouvertures placées l’une au-dessus de l’autre. Ce grand ensemble fermier est un marqueur de la richesse des propriétaires.
Adeline Caraës, Enquête topographique, 2018.