Dossier d’œuvre architecture IA35017577 | Réalisé par ; ;
Chauvel Sébastien (Rédacteur)
Chauvel Sébastien

Chargé d'études stagiaire au service de l'Inventaire en 2024

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  • inventaire préliminaire, Combourg
  • enquête thématique régionale, Architecture urbaine en pan de bois
Ancien relais de poste, puis auberge, 11 rue des Princes (Combourg)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Combourg
  • Commune Combourg
  • Adresse 11 rue des Princes
  • Cadastre 1982 AC 339
  • Dénominations
    relais de poste, auberge
  • Destinations
    restaurant

L'édifice a fait l'objet d'une première étude en 2002 par Elise Lauranceau dans le cadre d'une opération topographique. L'étude est complétée en 2024 par Sébastien Chauvel dans le cadre de l'opération thématique régionale portant sur l'architecture urbaine en pan de bois.

L’édifice sert dès le 17e siècle de relais à diligence et obtient une renommée en accueillant à plusieurs reprises, le marquis de Coulanges, cousin de Madame de Sévigné. Le relais de poste de Combourg fut institué en 1783 après plusieurs années de revendications de la part de Caze de la Bove, intendant de Bretagne, auprès du Conseil des Postes. Toutefois, ce relais de poste ne fonctionna qu’une quinzaine d’années avant de rester « vacant » à partir de 1797 (Théotiste Jamaux-Gohier, La poste aux chevaux en Bretagne 1738-1873, Saint-Malo, 2001, pp. 22-26). Il servit simplement d’auberge par la suite et est aujourd’hui un restaurant.

Le pan de bois n’apparait pas sur les différentes cartes postales du début du 20e siècle. Un enduit recouvrait totalement le pignon. En 1977, la maison fut rénovée et l’enduit enlevé pour laisser visible le pan de bois.

Jusqu’au début du 20e siècle, le Relais des Princes était voisine d’une maison assez similaire. Il s’agissait aussi d’une maison pignon à ferme de tête galbée. Elle fut démolie et remplacée par une cour bitumée qui sert aujourd’hui de parking privé.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Secondaire : 20e siècle

Maison de plan rectangulaire présentant un pignon sur rue en pan de bois.

Le rez-de-chaussée se compose d’une maçonnerie de granite et de grès. Les encadrements d’ouvertures et les chaînages d’angles sont en pierres de taille de granite. Une reprise maçonnée du rez-de-chaussée a entrainé la suppression de la sablière haute sur laquelle reposaient les solives. Les mortaises orphelines dans les abouts de ces solives témoignent de la présence des anciens poteaux supprimés.

Le remplissage contemporain du pan de bois, disposé en retrait et non au nu de la façade, laisse apparaître les trous de clayonnage du torchis originel. La nature et la disposition du remplissage en place accentuent les dégradations liées à la présence d’humidité dans les bois, particulièrement visibles au niveau de la sablière de plancher du comble et des chevrons qui s’y assemblent. 

L’emplacement d’une ancienne pièce de bois horizontale filante se décèle par la présence de mortaises orphelines sur les poteaux du contreventement. Celle-ci divisait alors le panneau de l’étage en deux avec plusieurs petites fenêtres pour la partie supérieure. À gauche, un linteau en accolade peut laisser penser à une ancienne fenêtre comblée. Un des chevrons au niveau des combles a été découpée pour accueillir une fenêtre. Enfin, un lambrequin en bois cache une partie du pignon en épousant la toiture.

Le mur gouttereau sud présente plusieurs pierres en granite en saillies dont la fonction reste à confirmer (latrine ? pierre d'évier ?). A noter : le plan d’alignement de 1846 fait apparaitre un vide coupe-feu entre ce bâtiment et la maison adjacente aujourd'hui disparue. Une souche de cheminée traverse la toiture mais la cheminée correspondante n'existe plus.

En intérieur, le mur gouttereau nord comporte une cheminée monumentale au rez-de-chaussée. Elle est encadrée de deux placards. Plusieurs autres maisons de Combourg présentent des cheminées similaires. C’est le cas de la maison 5 rue Châteaubriand dite de la Templerie et de la maison 8 rue Notre-Dame. Un vaisselier en granite chanfreiné et à arc brisé perce le mur sud.

Au niveau des combles, la poutraison est partiellement visible avec des pièces de bois qui semblent être d’origine.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • grès moellon
    • granite moellon
    • bois pan de bois
  • Toits
    ardoise
  • État de conservation
    remanié

Données complémentaires architecture IP35

  • DENO
  • HYPOI sans objet
  • HYPOE
  • PHYPO
  • STYL
  • NOTA pignon en façade ; cheminée sur mur gouttereau
  • MURS1 granite ; moellon ; pan de bois
  • MURS2
  • SCLE1 16e siècle
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • ESPAL
  • PASSAGE
  • ESPAP
  • DISTRIB
  • ORDO
  • ELEV
  • ETAG
  • COMBLE
  • MOUV
  • RDC
  • ACCESA
  • ACCESP
  • NATUA
  • FACCES
  • FAXE
  • FETAG
  • FOUV
  • IAUT sans objet
  • ICHR typicum
  • IESP typicum
  • ICONTX intégré
  • PINTE
  • SEL sélection possible
  • TYPVIL
  • TYPECA
  • POSECA
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
  • Protections

Bibliographie

  • LERAY, Monique. Mémoire de Combourg. Dinard : Editions Danclau, 1996.

    p. 43
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002, 2024