Dossier d’œuvre architecture IA35022245 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Rennes
Ancienne rue Charles-X, puis rue Louis-Philippe et rue de la République, actuellement rue Victor-Hugo, rue Victor-Hugo (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Adresse rue Victor-Hugo
  • Dénominations
    rue

Le projet de percement de la rue Victor-Hugo est destiné à améliorer le mode de circulation aux abords de la ville haute, qui passait initialement par le faubourg de Paris, contournant la motte par le nord pour rejoindre l´actuelle rue des Fossés ou, suivant une forte déclivité du terrain, pour aboutir à la porte entre les tours Saint-Georges. La rue Victor-Hugo va permettre de relier la rue de Paris à la place du Palais et au-delà à l´actuelle rue Nationale, répondant ainsi à un double objectif : améliorer la circulation et faire passer les voyageurs devant l´un des plus importants monuments de la ville.

Cet embellissement urbain qui participe également de l´achèvement de la place du Palais est, pour Jean-Yves Veillard, une revendication personnelle de l´architecte de la Ville et du Département Philippe Binet, qui marque ainsi son indépendance vis-à-vis des projets de Robelin qui restent si déterminants pour la ville.

Elle constitue un ensemble urbain unique dans la ville, témoin de la conception urbaine des années 1830 à Rennes par la typologie des édifices qui la bordent et par le rôle stratégique de désenclavement qu'elle induit.

Ouverte sur les terrains du couvent des Cordeliers (depuis la place du Palais jusqu'au contour de la Motte) puis prolongée à l'est pour rejoindre l'actuelle rue Martenot, la "Percée des Cordeliers" devient la rue Charles X puis, en 1830, la rue Louis-Philippe jusqu'en 1885, date à laquelle elle prend son nom actuel. Elle prendra ponctuellement le nom de rue de la République en 1848. Le projet conçu dès 1807 ne sera réalisé et achevé (dans sa partie ouest) qu´en 1827-1828 avec la démolition des tours Saint-Georges et la démolition partielle du couvent des Cordeliers et la suppression de la Petite-Motte, dont les travaux sont réalisés par l'architecte Louis Richelot, qui obtient le marché en 1827. Le pavage et les trottoirs sont réalisés par les entrepreneurs Jouanin et Le Breton, en 1828, sous la direction de l'architecte Richard.

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO percée
  • PHYPO
  • NOTA
  • SCLE1 1820 vers
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT sans objet
  • ICHR sans objet
  • IESP sans objet
  • ICONTX structurant
  • ITOPO site de jonction
  • PINTE
  • POS sans objet
  • SEL sélection requise
  • PART
  • NATURE mixte
  • RESEAU réseau principal traversant
  • MORPHO sans objet
  • IMPBA en rangée rectiligne continue
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • A. C. Rennes. Série O ; 1 O 157. Voirie urbaine. Canton nord-est. Rue Martenot (1809-1917) .

Bibliographie

  • VEILLARD, Jean-Yves. Rennes au 19e siècle, architectes, urbanisme et architecture. Rennes : éditions du Thabor, 1978.

    Archives municipales de Rennes : R2-132
    p. 185-187, 192
  • BANEAT, Paul. Le Vieux Rennes. Rennes : Plihon et Hommay, [1911].

    Archives municipales de Rennes : R1-12
    p. 592-593
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998