Dossier d’œuvre architecture IA35022398 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Rennes
Avenue du Mail-Donges, actuellement avenue Aristide-Briand (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Adresse avenue Aristide-Briand

Rive nord du canal dit du Gué-de-Baud, l'ancienne avenue du Mail-Donges est aménagée par les Ponts-et-Chaussées et fait l'objet d'une convention avec la ville en 1873, stipulant que l'entretien de la voie jusqu'à l'écluse de la Chapelle-Boby est à la charge de la ville et qu'il reste à la charge des Ponts-et-Chaussées entre l'écluse et le boulevard de Strasbourg. Une réclamation d'un riverain, adressée à la mairie en 1873, signale qu'on ne peut plus y circuler en voiture suspendue. En 1885, on prévoit d'élargir la chaussée à 8 m en supprimant une rangée d'arbres, en raison de la présence de la cale du Mail-Donges. La largeur de la chaussée est fixée à 5 m avec des trottoirs de 1,50 m de large, sur la proposition des ingénieurs des Ponts-et-Chaussées mais la ville demande de la porter à 7 m en raison de la présence de nombreux chantiers de bois. L'ingénieur signale que la suppression des arbres du côté des maisons qui bordent la voie nécessite qu'on y construise des trottoirs. En 1883, les habitants du Gué-de-Baud adressent une pétition à la mairie demandant l'abattage des peupliers des avenues du Mail-Donges et du Gué-de-Baud, en raison de la largeur insuffisante des voies, alors plus empruntées que la rue Saint-Hélier et la rue de Paris. En 1889, la ville prend la décision de modifier le profil de la chaussée et l'année suivante un rang d'arbres est supprimé sur chaque digue pour établir une chaussée de 7 m, formée d´un empierrement central, de deux caniveaux pavés et équipée de bouches d'égout. En 1892 et 1893, les réclamations des habitants indiquent que la construction des trottoirs et le comblement des fossés n´est toujours pas réalisé. En 1899, les habitants du Mail-Donges se plaignent que la circulation piétonne est rendue impossible par la présence de la voie ferrée des tramways départementaux, et demandent la construction de trottoirs, depuis la place de Viarmes jusqu´au n° 45. L'année suivante, l'état de la voie est toujours défectueux mais la ville fait établir un devis pour la construction de bordures de trottoirs et de caniveaux pavés, en grès de Combourg. En 1911, M. Bousquet fait construire un trottoir au-devant de sa propriété par l'entrepreneur E. Guérin. En 1913, M. Château, entrepreneur à Granville (Manche), obtient l'adjudication des travaux de construction des trottoirs, à laquelle les habitants participent financièrement, pour la partie comprise entre la rue Kléber et la rue de Châteaudun, L'année suivante, les trottoirs et les caniveaux sont construits depuis la rue de Châteaudun jusqu'au boulevard de Strasbourg. En 1886, on projette d'installer des canalisations de gaz pour éclairer la voie entre la cale de Viarmes et la rue de Châteaudun ; il n´existe alors que 5 lanternes espacées de 125 m ; l'installation du gaz nécessite l'emploi de 11 lanternes. Les supports de câbles électriques sont posés en 1903.

  • Typologies
    réseau de berge

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO
  • PHYPO réseau de berge
  • NOTA
  • SCLE1 1850 vers
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT sans objet
  • ICHR typicum
  • IESP typicum
  • ICONTX structurant
  • ITOPO site de berge
  • PINTE
  • POS sans objet
  • SEL étudié
  • PART
  • NATURE industriel et commercial
  • RESEAU réseau principal pénétrant
  • MORPHO sans objet
  • IMPBA en rangée rectiligne continue
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS mutation Cette avenue s'inscrit dans l'ensemble des axes qui bordent la rivière canalisée. Elle a perdu sa fonction industrielle d'origine pour devenir un axe résidentiel, dont le parti monumental, inauguré par l'immeuble construit en 1909 est affirmé au cours des années 30, puis des années 50. La rue Paul Bert constitue sa desserte arrière, au nord.
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série 5M ; 5M 187. Situation des établissements insalubres, instructions, généralités (1806-1938) .

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série 5M ; 5M 235. Poteries, faïences (1831-1886) .

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série 5M ; 5M 234. Briqueteries, tuileries (1829-1889) .

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série 5M ; 5M 244. Brasseries (1822-1857) .

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série 5M ; 5M 246. Distilleries (1817-1906) .

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série 5M ; 5M 263. Fours à plâtre (1823-1872) .

  • A. D. Ille-et-Vilaine. Série 5M ; 5M 265. Fours à chaux (1821-1888) .

  • Annuaire officiel d'Ille-et-Vilaine : administratif, industriel et commercial,1928, Rennes.

    1860, 1861, 1871, 1875, 1882, 1885, 1886, 1888, 1893, 1895, 1902
  • A. C. Rennes. Série O ; 1 O 95. Voirie urbaine. Canton nord-est. Avenue Aristide-Briand (1853-1904) .

  • A. C. Rennes. Série O ; 1 O 54. Voirie urbaine. Quais sur la Vilaine. Avenues Aristide-Briand et Sergent-Maginot (1865-1952) .

Bibliographie

  • VEILLARD, Jean-Yves. Rennes au 19e siècle, architectes, urbanisme et architecture. Rennes : éditions du Thabor, 1978.

    Archives municipales de Rennes : R2-132
    p. 284
  • VEILLARD Jean-Yves, Rennes naguère 1850-1939. Paris : édition Payot, coll. Mémoires des villes, 1981.

    p. 157

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1998
Articulation des dossiers
Contient
Fait partie de