Lotissement Bernheim, dit de la Mettrie - Inventaire Général du Patrimoine Culturel

Lotissement des terres de la Mettrie réalisé en sept tranches, entre 1933 et 1936, par la société Bernheim. Trois lotissements sont autorisés en 1933. Le premier, formé de 40 lots bordant la rue de Vern, la rue Eugène-Quinton et la rue de Bel-Air, est modifié par l´ouverture de la rue Louis-Bossière, en 1942. Les premières maisons y sont construites entre 1934 et 1939, mais la plupart d'entre elles ont été modifiées ou remplacées par d'autres constructions dès la fin des années quarante et dans les années cinquante. Les entrepreneurs Tomine, Dauphin, Gernigon, Nogues et Lemoux sont intervenus dans ce lotissement. Le deuxième, formé de 25 lots bordant les rues de la Poterie, Maurice-Hay, Jean-Delourmel et Eugène-Quinton, est dessiné par le géomètre Yves Crespel. Les premières constructions apparaissent autour de 1933, en particulier vers 1936-1939. Les autres maisons sont construites entre la fin des années quarante et le début des années soixante. Les entrepreneurs Zannier, Borla-Cart, Lemoux, Gougeon, Gernigon, Finotto et Petaut sont intervenus dans la construction des maisons de ce lotissement. Le troisième, formé de 25 lots, est également dessiné par le géomètre Yves Crespel. Il est desservi par l'ancien chemin rural menant à la ferme de la Mettrie, élargi à cette occasion, qui prend le nom de rue Maurice-Hay. Les premières maisons sont construites autour de 1935, mais la plupart d'entre elles sont construites après 1940 et dans les années cinquante. Le nord du lotissement a été modifié par les nouvelles constructions, réalisées dans le cadre de la ZAC de la Poterie. Deux lotissements sont autorisés en 1935, 4 lots rue de Châteaugiron et 67 lots rues Le-Dantec, Camille-Pelletan, Kératry et Rapatel. Les premières maisons y sont construites au début des années trente avant la déclaration du lotissement. La période de 1936 et 1939 est une période de forte construction qui se poursuit après le Seconde Guerre mondiale. Des entrepreneurs comme Bouchard, Quémerais, Tomine, Petaut, Badault ou Gernigon sont intervenus dans les constructions. Deux lotissements sont autorisés en 1936, formés de 13 lots, rue Jean-Delourmel, et de 18 lots, rue Eugène-Quinton ; la rue, ouverte en 1933 et prolongée en 1936, est classée dans la voirie urbaine en 1951. Les constructions apparaissent à la fin des années trente. Après la guerre, certaines sont reconstruites ou modifiées, rue Eugène-Quinton, et construites, rue Jean-Delourmel.