Réalisé sous la municipalité de François Château, lequel suit la voie tracée par Jean Janvier, la construction du parc de Maurepas répond à un souci de la ville d´éviter des disparités entre les différents quartiers en extension tout en faisant oeuvre de santé et d´hygiène.
Deux autres projets non retenus à l´issue du concours peuvent être signalés par leur précision et leur documentation. Tout d´abord, celui de Jean Graeff, architecte-paysagiste à Orléans, qui présente un projet de parc très différent de celui retenu. En effet, son plan se rapproche plus des créations du début du siècle avec ses colonnes pour signifier l´entrée principale du parc comme le montre l´illustration. L´architecte-paysagiste propose également l´installation d´un théâtre-guignol puisque, conformément au projet, le parc est avant tout destiné aux enfants. Le théâtre, couvert, comprend des bancs et est entouré de volières.
En revanche, le projet de Robert Lepeu, ingénieur-horticole à Limoges, se rapproche plus de l´architecture des années 1930 comme le montre le dessin de l´entrée principale, plus monumentale. Il propose la construction de préaux à toiture débordantes, d´un auditorium et d´un monumental pavillon central composé de grandes verrières et d´un toit-terrasse, typique de l´architecture moderne des années trente.
Ces deux projets, présentés en 1936 à la municipalité rennaise, font partie des neuf projets présentés par des architectes-paysagistes pour le concours. Le projet retenu de G. Moser est plus dépouillé que ceux des autres lauréats. Il ne propose que de multiples aménagements au sol ainsi qu´une pergola décorative structurant la partie sud du parc.
En 1939, la municipalité décide la construction d´une école de plein-air pour les enfants à la santé fragile, comme cela était prévu au projet initial. Yves Le Moine dresse le projet de construction la même année. Mais le projet n´aboutit pas faute de moyens.