Les usines :
L'usine Patrie a fonctionné à Montfort de 1860 à 1947. L'usine s'occupait de la vente, de la construction et de la réparartion de moteurs à vapeur, hydrauliques, électriques, à gaz et à pétrole. En 1878, Pierre Patrie obtient un prix à l'exposition universelle. Au départ, les ateliers sont situés rue des moulins puis boulevard Carnot lorsqu'ils sont agrandis. Entre les deux guerres, 60 ouvriers travaillaient à l'usine Patrie.
Les carrières :
Il existe plusieurs carrières sur le territoire de la commune de Montfort-sur-Meu. En effet, il en existe quatre, qui exploitaient des matériaux différents. Ainsi, celles de la Croix Huchard ou bien de la Harelle permettaient l'extraction du poudingue, pierre caractéristique de la ville de Montfort-sur-Meu. Les carrières du Rocher de Coulon et des Grippeaux étaient des carrières de schiste, plus particulièrement de schiste ardoisier aux Grippeaux. L'existence de ces carrières explique le fait que la majorité des constructions de Montfort-sur-Meu soit élevée en pierre.
La tannerie :
Les bâtiments de la tannerie remontaient, selon toute vraisemblance, à la seconde moitié du 19e siècle.
Actuellement, il subsiste quelques vestiges de ces tanneries installées en bordure du Meu. Il s'agit d'un bâtiment en brique sur pilotis. Des colonnes en fonte se trouvent à l'intérieur, au rez-de-chaussée, elles proviennent des fonderies J. Guy de Rennes.
Selon la tradition orale, ces tanneries ont cessé leur activité à la fin des années 1960. De plus, toujours selon la tradition orale, le directeur des tanneries était Monsieur Cosnier, dont la maison se situait à proximité, dans la rue de Coulon.
