L'église

L'église actuelle est récente puisqu'elle date de la fin du 19e siècle. Elle remplace une église qui comprenait une nef du 16e siècle avec des fenêtres flamboyantes et un collatéral roman au nord. Un porche du 16e siècle, soutenu par quatre colonnes à chapiteaux historiés, mettait en valeur l'entrée de la façade sud. Le choeur à pans coupés avait été reconstruit en 1861 par l'architecte Béziers-Lafosse. Malgré cet élément récent, Arthur Regnault fait reconstruire intégralement l'église en gothique flamboyant. L'escalier qui dessert les étages du clocher est un des éléments remarquables de ce style.

La chapelle et l´hospice Saint Alexis

La chapelle et l´hospice Saint Alexis sont localisés à l´est de la rue Pierre Marchand. L´asile, construit par Arthur Regnault, a été bénit en 1900. Tandis que la chapelle, accolée au mur nord de l´hospice, est plus récente et date de 1943. Elle a été édifiée par l´architecte, art déco, Armand Frigault (1893-1974) et décorée par le mosaïste Isidore Odorico (1893-1945).

Le cimetière

Dès 1861, le conseil municipal envisage la suppression du cimetière de Noyal-sur-Vilaine, situé à proximité de l'église. Accueillant également certains défunts de Brécé, il devient rapidement insuffisant et insalubre. (Brécé possédait néanmoins un cimetière, mais il était destiné seulement aux enfants, aux pauvres et aux voyageurs -sentence rendue à Angers le 11 septembre 1216-).

Lors de la reconstruction du choeur en 1861, des ouvriers déterrent des corps sans prévenir les familles. Les noyalais envoient alors au Sénat une pétition, Violations de sépultures, de tombeaux et de profanations des morts. Elle regorge de détails macabres : «Des débris de corps d'enfants ont été confondus dans les terres charroyées, le 6 mai 1861 pour combler les rigoles de Croix Bois et de la mare du Pâtis-Simon». M. Hardouin, ancien maire de Noyal, évoque dans une lettre (8 mai 1861) adressée à Monseigneur l'archevêque de Rennes : «J'ai vu moi-même les enfants des écoles jouer avec des têtes de mort».

Le cimetière sera finalement transféré, en 1888, en dehors du bourg, rue du Pâtis-Simon au moulin de Montcorps (actuelle rue du moulin).

Les Croix

Le plan cadastral de 1850 mentionne l´existence d´un calvaire et de dix croix, dont six portent un nom :

-calvaire entre la Haute-Folie et Chaussin

-croix au carrefour du chemin de la Pilière à Harheux et du chemin de Hil-Barrar à la Coudre, sur le chemin de Croyal à Gromier

-croix au carrefour de la Grande Avenue et du chemin d´Acigné et de Croyal à Chateaugiron, à la Rousselais

-croix au centre du bourg

-«croix Chevrel» (carrefour des chemin de Brécé à Chateaugiron et de Saint-Aubin-du-Cormier à Chateaugiron)

-«croix Ridouel» (route de Rennes à Paris)

-«croix Portal» (chemin vicinal d´Acigné)

-«croix de La Richardière» ou «croix Belue» (chemin d´Acigné et de Noyal à Chateaugiron vers le chemin de La Richardière)

-«croix Landrelle» (chemin de la Jaille et de la Faguerie)

-«croix de l´Etang» (chemin de la Grande Route à la Planche)

La plupart de ces croix ont disparu, ont été déplacées ou remplacées. Nous en avons répertorié sept dont la majorité a été édifiée aux 19e et 20e siècles. Elles sont en granite exceptée celle à l'Etang qui est en bois. La plus ancienne date de 1633 et est située boulevard Pierre Barbot. La croix la plus récente est une croix de cimetière de 1950 qui a été installée à l´entrée de la ferme du Haut-Villiers.

Les Croix datées :

boulevard Pierre Barbot, 1633

L'Etang, 1923

Haut-Villiers, 1950.