Le cadastre napoléonien mentionne l'existence d'un alignement de quatre logis à cet endroit en 1827. Il s'agit, selon toute vraisemblance de la construction que l'on voit aujourd'hui, car elle possède des linteaux datés de 1603 et de 1665 et accompagnés de l'inscription J. BAUVET. Par ailleurs, les poutres à l'intérieur du bâtiment sont décorées de pointes de diamants, caractéristiques du 1er quart du 17e siècle. L'atelier et la dépendance à l'ouest étaient deux logis. Les deux logis situés à l'est ne formaient, en 1827, qu'une seule habitation. Deux fours s'élevaient au sud de l'alignement. Les bâtiments que l'on voit aujourd'hui ont été remaniés : certaines ouvertures ont été murées et d'autres ont été encadrées de brique. D'après la tradition orale, trois logis étaient occupés par des ouvriers qui travaillaient dans la mine d'ardoise qui se trouvait au nord de l'alignement.