Cet ensemble formait autrefois un ancien logis-porte, c'est-à-dire qu'il fallait passer par la porte cochère pour accéder à la cour de la ferme et au logis. La cour était protégée à l'opposée par une motte. Ce logis-porte est une construction de plan rectangulaire qui regroupaient probablement des pièces d'habitation et des celliers autour du passage du rez-de-chaussée. Ce bâtiment est remarquable par son traitement : le passage central est encadré par des contreforts présentant un bel appareillage. En 1827, le logis-porte possédait une avancée en façade nord. Elle existe toujours et était vraisemblablement un logis à pièce unique, percé d'une porte en arc en plein cintre et d'une fenêtre grillée et chanfreinée. Cette maison pourrait dater de la fin du 16e siècle. Elle est aujourd'hui déclassée en dépendance agricole. En 1827, il y avait également une construction au sud, flanquée d'une dépendance latérale. Il s'agit de la maison que l'on voit aujourd'hui puisqu'elle porte la date de 1814. On notera qu'en 1827, les alentours de La Bouverie présentaient un parcellaire très large. Paul Banéat mentionne l'existence d'un ancien manoir au lieu-dit La Bouverie. Il était aux du Gesclin en 1427 et 1513.